Catégorie : Chaudière

L’entretien de la chaudière est une opération primordiale pour le bien être de la maisonnée. On est assurément dans le confort dans la douce chaleur que cet accessoire essentiel procure. On ne saurait pourtant pas négliger de vérifier et de mettre à jour l’état de bon fonctionnement de ce matériel afin qu’il donne son plein rendement en toute sécurité.

Que ce soit une chaudière à gaz, une chaudière au fioul ou une chaudière à bois, un  entretien périodique s’impose non seulement pour répondre à des impératifs de sécurité mais aussi pour se conformer aux règlements mis en place par les autorités administratives.

Une mesure de sécurité vitale

Les intoxications au monoxyde de carbone (CO) sont courantes en milieu domestique. Le monoxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant qui peut tuer en moins d’une heure. L’habitant de la maison qui l’inhale est facilement pris au piège car c’est un gaz inodore et invisible. Les maux de têtes, les nausées et le vertige sont les premières manifestations de cette intoxication aiguë.

Même si, comparé aux réalités de trois ou quatre décennies auparavant, on constate une réelle diminution du nombre annuel de décès causés par l’intoxication au monoxyde de carbone, le fait est que le danger subsiste et perdure. Diverses causes peuvent être soulignées :

• la mauvaise évacuation des produits de combustion du fait d’un conduit bouché,
• la pièce où est installé le matériel de chauffage n’est pas ventilée car les sorties d’air sont obstruées,
• le matériel de chauffage est laissé sans entretien,
• les appareils sont vétustes
• des appareils d’appoint destinés à faire face à des situations temporaires sont utilisés de façon permanente.

Pour éviter ces erreurs dues à la négligence ou à l’ignorance, le système doit être mis à jour au moins une fois par an en procédant à la vérification par un professionnel de la chaudière, son réglage en cas de besoin et aussi son nettoyage. Il peut arriver que son remplacement soit la seule solution viable.

Une obligation prescrite par les textes en vigueur

L’entretien de la chaudière est obligatoire et il doit se faire tous les ans, généralement à la charge de l’occupant des lieux, à moins que ce ne soit une chaudière collective, auquel cas, l’entretien est à la charge du propriétaire.

Le point de départ du délai d’un an est fixé à la date d’installation du matériel. En fait, malgré le caractère obligatoire de l’entretien, sa non-exécution n’est sanctionnée par aucune mesure coercitive, mis à part le fait que le propriétaire peut en retenir le montant sur le dépôt de garantie si le locataire quitte le logement sans avoir effectué d’entretien.

Pour le cas où l’entretien débouche sur  un dépannage dont le coût dépasse 150 euros, un devis doit être établi par le professionnel et signé par le bénéficiaire des travaux. Les textes en vigueur ont pour finalité de réduire la consommation énergétique et atténuer la propagation des polluants atmosphériques, conformément au souci de réduire l’empreinte écologique.

Les spécificités de l’entretien de chaque type de chaudière

L’entretien d’une chaudière à gaz se monte à 90 euros minimum. Le professionnel procède notamment :

• au nettoyage de la chaudière pour la dégager de toute matière qui pourrait en obstruer les conduits d’évacuation,
• à la vérification de l’état du brûleur.

L’entretien de la chaudière au fioul coûte au moins 120 euros. L’opération de maintenance consiste :

• au nettoyage du foyer en ramonant les résidus et les suies,
• au nettoyage du brûleur,
• à la vérification du gicleur à fioul
• au réglage de l’accroche-flamme,
• au nettoyage du filtre à fioul.

La chaudière à bois nécessite, elle aussi, pas moins de 90 euros pour son entretien. Les travaux portent surtout sur :

• le nettoyage du foyer et des tubes de fumées,
• le nettoyage de toute la cendre déposée dans le matériel,
• la vérification des différents joints,
• le nettoyage du ventilateur d’extraction,
• le nettoyage du régulateur de tirage, la vérification de la soupape et du dispositif d’anti-retour flammes
• le contrôle du réglage de la combustion.

Aussi bien pour la chaudière à gaz, la chaudière au fioul que pour la chaudière à bois, le professionnel procède toujours au contrôle de la température des fumées et de la teneur en monoxyde de carbone.

Bon à savoir sur les questions d’entretien de la chaudière

Avant de débourser, notamment en cas de dépannage d’urgence, il faudrait se renseigner auprès de l’assureur pour savoir à quels services on  a droit. En effet, lors de la signature de la police d’assurance, un service d’assistance peut exister, proposé en option ou inclus dans l’assurance multirisque habitation. Par ailleurs, la carte bancaire peut aussi comporter des services associés dont on devrait avoir connaissance.

En outre, les appareils sont, pour certains, couverts pour un an, voire deux ans après leur achat par la garantie constructeur ; aussi est-il conseillé de conserver les documents relatifs à l’achat, tels que bon de commande, ticket de caisse ou facture, au cas où on pourrait en bénéficier.

D’un autre côté, à l’achat du matériel, on ne devrait pas hésiter à souscrire un contrat d’entretien dans la mesure où l’investissement est important. Deux types de services sont généralement proposés : l’entretien régulier de l’installation et le dépannage.

Sur un tout autre plan, la communication avec le professionnel en charge de l’entretien gagne à être courtoise. Mettre la pression n’est pas forcément l’attitude qui paie si on veut un travail fait dans les normes et dans les temps.

Ce que les professionnels font lors de l’entretien de la chaudière

Outre les gestes techniques, tels que nettoyage, vérification, contrôle et remplacement de pièces défectueuses, le professionnel peut apporter son aide d’une toute autre nature. Il prodigue des conseils pour réduire la consommation d’énergie. Il est aussi de bon conseil pour le modèle le plus adapté à l’habitat concerné. Il est à même de trouver la solution la meilleure comme alternative à l’installation existante ou comme complément.

L’action du professionnel compétent et consciencieux tend toujours vers un meilleur fonctionnement de l’installation. Ses conseils tournent autour de la stratégie pour une durée de vie plus longue du matériel. De par l’entretien, le professionnel détecte les dysfonctionnements du matériel et permet au client d’éviter les accidents.

Faire appel à un spécialiste est toujours de rigueur quand une chaudière tombe en panne. Pour ce faire, il est nécessaire de s’informer au préalable pour avoir une idée du prix auquel l’intervention pourrait être effectuée. Se renseigner par rapport au tarif est en effet indispensable pour ne pas se faire avoir au niveau de la facture ou de la compétence de l’intervenant.

Ce que vous devez faire dès que votre chaudière tombe en panne :

Vous remarquez que votre chaudière ne fonctionne pas ou n’assure pas correctement ses fonctions ? Ne paniquez pas tout de suite, assurez-vous de faire ces quelques contrôles avant de contacter un dépanneur :

• Examinez si le dispositif est effectivement en panne ou s’il s’agit d’un léger dysfonctionnement qui n’est que passager.
• Si la panne est confirmée, vérifiez si vous bénéficiez encore d’une garantie pour que vous puissiez informer le chauffagiste et lui demander d’intervenir.
• Si la chaudière n’est plus sous garantie, pensez à trouver un professionnel pour la dépanner. Contactez-en plusieurs et demandez un devis détaillé de la prestation avant de conclure quoi que ce soit.

Attention !

En aucun cas, ne contactez un spécialiste en urgence pour vous dépanner. Prenez le temps de vous renseigner par rapport à ses compétences et sa grille tarifaire afin d’éviter les mauvaises surprises. Les sites de forum et les réseaux sociaux sont là pour vous fournir des avis sur le mode d’intervention d’un professionnel en particulier.

Quels sont les critères pris en compte dans la réparation d’une chaudière ?

Les frais relatifs à la réparation ou au remplacement d’une chaudière ne sont pas forfaitaires. Quelques critères sont pris en considération par le spécialiste avant de fournir un devis détaillé au demandeur. Voici les éléments qui influent généralement sur le coût total :

• Le type de chaudière à réparer
• L’envergure de la panne et son origine
• La grille tarifaire de l’intervenant
• La région dans laquelle le dépannage a lieu

À noter :

Il est toujours préférable d’entrer en contact direct avec une entreprise spécialisée pour assurer le dépannage. Que ce soit pour la qualité du travail ou la disponibilité des matériels à utiliser, il n’y a jamais mieux qu’un vrai professionnel.

A combien sont évalués les tarifs d’intervention ?

Les tarifs d’intervention d’un chauffagiste peuvent être connus à l’avance. C’est plutôt le coût effectif de la réparation qui est impossible à déterminer, car celui-ci peut varier en fonction des paramètres précédemment cités. D’une manière générale, il faut entre 125 et 175 euros pour le diagnostic et le frais de déplacement du spécialiste.

Si, après évaluation, le spécialiste estime que les dégâts ne sont pas trop importants, cette somme sera légèrement revue à la hausse pour le coût de la réparation. Dans le cas contraire, il va falloir y ajouter le coût du démontage, des pièces à remplacer, et de la remise en marche.

Et qu’en est-il des frais annexes à la réparation ?

Toujours en fonction de l’origine de la panne, il se pourrait que vous ayez à payer des frais annexes à la suite de l’intervention du chauffagiste. Ces derniers peuvent être relatifs à la complexité de la réparation ou à l’usage d’outils spécifiques pour mener à bien l’opération de réparation.

Si l’on tient compte de tous ces paramètres, il faut donc compter dans les 250 à 700 euros pour faire réparer une chaudière dans les normes.

Que se passera-t-il si la réparation s’avère impossible ?

Il peut arriver que la chaudière soit complètement hors service. C’est le chauffagiste qui peut en effet déterminer l’état du dispositif après en avoir effectué le diagnostic. Si un tel cas se présente, le remplacement reste la dernière alternative envisageable.

Faire poser une nouvelle chaudière requiert des coûts importants. Si l’intervenant confirme que la vôtre doit être remplacée, vérifiez d’abord si celle-ci est encore sous garantie. Cela vous permettra de bénéficier d’un remplacement à titre gratuit. Si le délai de garantie est dépassé, il faudra vous en acheter une neuve et prévoir des coûts d’installation en plus. Cela vous coûtera des milliers d’euros selon le type de chaudière de votre choix.

Souscrire à un contrat d’entretien, est-ce vraiment important ?

La souscription d’un contrat d’entretien est utile dans la mesure où la chaudière risque beaucoup moins de tomber en panne si elle est bien entretenue. C’est d’ailleurs pour cette raison que les chauffagistes n’hésitent pas à proposer leurs services d’entretien auprès des particuliers et des professionnels.

Quels sont les avantages d‘un tel contrat ?

Si vous souscrivez à un contrat d’entretien :

• Vous bénéficiez d’une visite annuelle d’entretien et de contrôle
• Vous pouvez contacter votre chauffagiste à tout moment si jamais il y a panne
• Une éventuelle réparation ne vous coûtera pas les yeux de la tête

Quelles sont les modalités dudit contrat ?

Si vous pensez souscrire à un contrat d’entretien, voici les points sur lesquels vous devez vous mettre d’accord avec le chauffagiste :

• Quelles sont les prestations incluses dans le contrat ?
• De quelle manière les interventions sont-elles réalisées ? (est-ce que le dépannage peut se faire gratuitement, est-ce que les pièces sont fournies à titre gratuit en cas de panne, etc.)
• Les frais de déplacement du chauffagiste sont-ils à prendre en charge en cas de dépannage ?
• Quels sont les types de dégât qui ne sont pas assurés par le contrat ?

Souscrire à un tel contrat à quel coût ?

Le coût du contrat dépend des modalités qui y sont mentionnées. Mais d’une manière générale, pour un contrat de 30 jours, vous aurez à payer entre 15 et 35 euros. Qu’il y ait intervention ou pas, la somme correspondante doit être versée auprès du spécialiste en question pour que vous puissiez jouir de tous vos droits étant mentionnés dans ledit contrat.

À savoir :

N’hésitez surtout pas à vous renseigner auprès de différentes entreprises spécialisées en chauffage avant de souscrire à votre contrat d’entretien. Elles ont en effet chacune leurs propres modalités d’intervention et il y en a certainement une qui correspond le mieux à vos besoins et à votre budget.

 

Remplacer une chaudière n’est assurément pas une décision qu’on prend de gaîté de cœur. Outre l’importance de l’investissement à faire, il y a aussi à fixer le choix du matériel à acquérir. Mais en général, le remplacement s’impose car la chaudière montre des signes inquiétants qui obligent à franchir le pas pour éviter les accidents. Su reste, passé un certain  délai, le maintien d’une chaudière n’est pas ud tout recommandé et il faut en changer pour un avoir un matériel plus sûr et plus performant.

Pourquoi changer la chaudière ?

Une chaudière, quel que soit le type et quelle que soit la marque a une durée de vie. Il faut, dès lors, se faire à l’idée que plus elle vieillit, moins elle est rentable et plus elle est exposée aux risques de panne et de dysfonctionnements.

Problèmes de conduits obstrués : A force d’avoir servi, le matériel incluant le foyer et les divers conduits, ainsi que les accessoires, tels que les brûleurs et les soupapes sont plus facilement obstrués. Cela affecte la qualité du confort de la maison et constitue  même une menace à la sécurité de l’habitat.

Les symptômes de vétusté : Les signes avant-coureurs dont il est question ici sont les bruits suspects que fait la chaudière.  La facture de la consommation d’énergie enregistre une hausse inexplicable ou des pannes répétées surviennent. Ou encore, une baisse de température de l’eau chaude survient et perdure.

Design et fonctionnalité : De plus, les progrès de la technologie amènent leur lot de produits plus performants qui rendent obsolètes ceux qu’ion a acquis quelques années auparavant. Le design des nouveaux produits a été pensé pour apporter une touche d’esthétique dans le local où ils sont installés. Une fonctionnalité renforcée complète les avantages qu’on retire des nouveaux matériels.

Face à cette prolifération de produits, on est parfois confronté au syndrome de la société de consommation, en l’occurrence, l’embarras du choix.

Quel type d’appareil choisir ?

L’emplacement du matériel est déjà une source d’indécision car faut-il opter pour une chaudière au sol ou pour une chaudière murale ? Avec les questions d’agencement que cela soulève, il serait indiqué de remplacer une chaudière murale par une autre murale.

Avantages de la chaudière murale : Pour un habitat qui manque de place, la chaudière murale est la plus indiquée. Compacte, légère et silencieuse, elles s’installent dans la cuisine, dans un placard ou dans la salle de bain. Les chaudières au sol demandent bien plus d’espace.

La chaudière à condensation, un matériel prisé : Au vu de la profusion des modèles existants, le choix est difficilement arrêté sur un matériel plutôt qu’un autre. Aujourd’hui, la chaudière à condensation semble avoir la cote auprès du public. Le système de la chaudière à condensation repose sur le principe de l’échange de chaleur entre l’air et la paroi du conduit, du mur ou du plancher. Avant d’être évacuées, les fumées encore très chaudes produites par la combustion du gaz ou du fioul traversent un échangeur-condenseur qui récupère les calories pour réchauffer l’eau revenant dans le circuit du chauffage.

Performant mais plus cher : L’inconvénient avec ce procédé est son caractère plus onéreux. Ce type de matériel nécessite un investissement conséquent. De plus dans le cas de la chaudière à fioul le soufre contenu dans cette hydrocarbure forme l’acide sulfurique pendant la phase de condensation. De fait, un tubage spécifique est indispensable pour permettre le bon fonctionnement du système.

La chaudière à gaz et ses avantages : La chaudière à gaz présente un certain nombre d’avantages dont les plus notables sont la taille et la compacité. Déclinée en différents modèles, elle peut fonctionner à l’instantanée, à la micro-accumulation ou au ballon intégré.

Fonctionnement : Si dans le principe de l’instantané, l’utilisateur doit attendre quelques litres d’eau coulés à vide avant d’avoir de l’eau chaude, la micro-accumulation, quant à elle, donne une eau chaude sur le champ, tandis que le ballon intégré permet de distribuer l’eau chaude à tous les robinets de la maison sans qu’il y ait baisse de température.

La chaudière à fioul présente le désavantage d’être plus polluante, ce qui n’est assurément plus dans l’air du temps. Comme elle est principalement une chaudière au sol, elle est plus encombrante et il faut l’associer à une cuve de stockage.

Comment faire pour que l’investissement soit le plus rentable possible ?

Maintenance continue : Faire un entretien périodique de la chaudière est déjà une bonne habitude qu’il faut prendre pour qu’elle dure plus longtemps. Une chaudière bien entretenue va bien au-delà de 12 ans. L’entretien annuel par un professionnel est un plus qui s’ajoute aux gestes de maintenance qu’on fait tout au long de l’année.

Isolation, un atout majeur : Le logement gagne aussi à être convenablement isolé. Ainsi, on évite de régler l’appareil à une température maximale car cela impliquerait une dépense d’énergie plus élevée, ce qui, pourtant, est le problème qu’on devrait résoudre avec l’acquisition d’un nouveau matériel de chauffage. A ce propos, il convient de bien estimer la puissance de la chaudière pour éviter des erreurs qui pourraient altérer ses performances et sa longévité.

Une chaudière à la puissance qu’il faut : Une chaudière dont la puissance n’est pas proportionnelle à l’importance spatiale du logement est amenée à fonctionner en surrégime. Les conséquences en sont notables car non seulement la facture de la consommation d’énergie s’en ressent, mais on risque d’avoir une eau chaude qui n’est pas à la température voulue et des radiateurs tièdes. L’achat d’une chaudière plus puissante qu’il ne faudrait grève inutilement le budget.

Pilotage et facture de l’énergie : Quelle que soit l’énergie pour laquelle on aura opté, il faut se mettre à l’esprit que c’est le pilotage de l’installation qui fait réaliser des économies d’énergie, car ainsi on consomme seulement ce dont on a besoin. Il faut donc toujours penser chaudière et régulation.

Aides possibles : On ne doit pas non plus négliger le fait que le changement de chaudière peut faire bénéficier d’aides. Parmi celles-ci, on notera le crédit impôt transition énergétique (CITE) et prime énergie. Pour en bénéficier, il faut veiller à ce que la société ou le professionnel qui installe la chaudière soit qualifié RGE .

Les marques de renom : Comme l’achat d’une chaudière est quelque chose qui doit s’inscrire dans la durabilité et la qualité, se tourner vers des marques fiables est la première réaction à avoir quand on a arrêté le budget consacré à l’acquisition du matériel. Les fabricants français comptent parmi les marques de renom, telles que Chaffoteaux, Frisquet, E.L.M Leblanc, De Dietrcih, Saunier Duval, Chappee ou Atlantic, entre autres.