Quel budget pour le ballon d’eau chaude ?

Investir dans un ballon d’eau chaude implique qu’on a une certaine idée de ce que cet appareil peut apporter en termes de confort mais aussi en termes de dépenses obligatoires. Se renseigner sur certains aspects techniques et fonctionnels de l’appareil permet de faire un choix judicieux du matériel à acheter.

Le principe du ballon d’eau chaude

Le ballon d’eau chaude, encore appelé appareil à accumulation ou cumulus est un appareil qui stocke l’eau chauffée dans un réservoir confiné. A la différence du chauffe-eau instantané qui ne chauffe l’eau qu’à la demande, le ballon d’eau chaude a ainsi en réserve une quantité d’eau chaude qu’il peut délivrer à n’importe quel moment. Sa particularité est qu’il est indépendant du chauffage central de l’habitation.

Un chauffage par contact

Le ballon d’eau chaude fonctionne par accumulation, de ce fait, il faut un certain temps que l’eau soit mise en température. L’élément chauffant est soit une résistance pour le cumulus électrique, soit un brûleur pour le cumulus à gaz.

L’eau chaude à volonté

L’eau chaude est stockée en haut du réservoir tandis que l’eau froide entre au fur et à mesure que l’eau chaude est déversée hors du ballon.

Le principal avantage que procure le ballon d’eau chaude est la possibilité de bénéficier du tarif « heures creuses » et on peut ainsi chauffer l’eau pendant ces plages horaires. Les appareils à gaz sont intéressants dans la mesure où ils chauffent plus vite et ils peuvent stocker de grandes quantités d’eau.

Quelle capacité de ballon choisir ?

Le calcul empirique qu’on prend comme base d’estimation pour la consommation familiale d’eau chaude est de 50 litres par personne adulte et 25 litres par enfant. Mais à  mesure que le nombre augmente, les chiffres sont revus à la hausse. De fait, 2 adultes et un enfant consomment 150 litres, tandis que 2 adultes et 3 enfants consomment 250 litres et 2 adultes et 4 enfants consomment 300 litres.

Les éléments à inclure dans le calcul

C’est donc en fonction de ce calcul qu’on définit la capacité de ballon d’eau chaude à acheter. Encore faut-il que les habitudes de chaque occupant de la maison soient connues et que le nombre desdits occupants soit lui aussi bien défini.

Une estimation plus précise

En complément de ce calcul empirique, on peut affiner l’estimation par une formule bien plus proche de la réalité. On commence par compter à l’aide du compteur d’eau la consommation d’eau chaude de la journée, tous usages confondus. Il faut alors diviser la quantité ainsi calculée par 1,8 sachant que l’eau chaude réellement utilisée est de 40°C alors que celle débitée par le ballon est de 65°C.

Les points forts du ballon d’eau chaude au gaz

Avec les avancées technologiques, de grands volumes d’eau chaude sont disponibles à tout moment avec les accumulateurs à gaz. Ceux-ci peuvent délivrer jusqu’à 400 litres en un seul puisage ; très réactifs, ils affichent une robustesse adaptée aux besoins intensifs de toute la maisonnée ou du lieu de travail.

Le ballon d’eau chaude à gaz a l’avantage de chauffer plus rapidement qu’un cumulus électrique mais il nécessite un raccordement à une évacuation des gaz brûlés soit avec une sortie cheminée, soit avec  une sortie ventouse.

Dans quel appareil investir ?

Quand l’estimation du matériel à utiliser pour chauffer le local est déterminée, il s’agit ensuite de définir le montant possible que le budget familial est en mesure de consacrer à l’achat de l’appareil.

Diverses considérations entrent en ligne de compte :

  • quelle source d’énergie faut-il choisir: va-t-on opter pour le gaz ou l’électricité ?
  • la marque de l’appareil : les grandes marques ont l’avantage de la notoriété, donc de la fiabilité du matériel qu’elles proposent, tandis que les marques moins connues pratiquent généralement des prix plus bas;
  • la forme du cumulus compte pour beaucoup dans la mesure où la configuration de l’habitation est très diverse. Le cumulus est généralement un gros volume difficile à intégrer dans un logement.

D’une manière générale, on convient que le chauffe-eau gaz – gaz de ville ou gaz propane – est autrement plus économique que le chauffe-eau électrique, toutefois l’investissement initial coûte plus cher que pour la version électrique.

Les choix possibles

Les constructeurs ont considérablement simplifié la vie des utilisateurs en imaginant diverses formes de cumulus pour cadrer avec l’intérieur des ménages.

Il en existe des cylindriques – nécessitant de l’espace – alors que d’autres sont extra-plats au look très design.

Certains logements se prêtent bien aux ballons verticaux, tandis que d’autres – bénéficiant d’un comble – peuvent installer des cumulus horizontaux. Ces derniers ont l’avantage de pouvoir se fixer aussi bien au sol, au milieu d’un mur qu’au plafond.

Certains chauffe-eaux thermodynamique exploitent l’aérothermie et consomment le moins d’énergie possible pour baisser les dépenses énergétiques jusqu’à 70%. Même chose pour le chauffe-eau solaire et les deux solutions sont éligibles au crédit d’impôts.

Un chauffe-eau qui permet une économie significative d’énergie

Quelles que soient la marque choisie, la capacité définie et la forme retenue, certaines précautions peuvent alléger la facture énergétique de façon conséquente. Certains gestes quotidiens permettent, en effet, de faire des économies en termes d’énergie :

  • au lieu de régler la température à 65°C comme le fait la grande majorité des utilisateurs, on peut s’en tenir à 50°C, ce qui suffit à la plupart des usages ;
  • on peut prendre pour habitude de programmer les horaires de fonctionnement du ballon d’eau chaude, notamment en exploitant les  « heures creuses » ;
  • bien isoler le ballon d’eau chaude en entreprenant au besoin certains agencements dans la pièce où il est installé afin de limiter les déperditions thermiques.

A chaque modèle et à chaque marque son prix

Un chauffe-eau électrique sous-évier de 10 litres coûte 118 euros, tandis qu’un chauffe-eau électrique horizontal mural de 150 litres coûte 502 euros et un cumulus électrique sur évier de 30 litres coûte 200 euros.

Une marque propose le ballon vertical mural de 50 litres à 317 euros, tandis qu’une autre fixe son prix à 359 euros pour le ballon de 100 litres.

Le modèle vertical sur socle de 300 litres se vend à 678 euros ; en tous les cas, cette forme de cumulus a une fourchette de prix comprise entre 352 euros et 849 euros.

Une marque propose, quant à elle, le chauffe-eau gaz à accumulation stable cheminée de 115 litres à 679 euros, tandis que la même version mais de 450 litres coûte 4081 euros.

Le chauffage d’appoint : utile ou pas ?

Le chauffage d’appoint est différent du chauffage central par son principe de son fonctionnement. Si le deuxième est pratiquement autonome pour chauffer toute la résidence, le premier est un dispositif pour usage local, et donc limité. Par principe, la fonction du chauffage d’appoint est d’apporter de la chaleur dans une ou quelques pièces de la maison seulement.

Bien qu’il ne permette pas de chauffer l’ensemble de la maison, le chauffage d’appoint est toujours utile. En effet, il :

  • Complète le système de chauffage principal de la résidence en cas de besoin.
  • Il remplace l’ensemble du chauffage quand celui-ci tombe en panne

À quel moment le chauffage d’appoint est-il utilisé en général ?

Si vous disposez déjà d’un système de chauffage permanent, voici à quoi le chauffage d’appoint peut servir :

  • Chauffer la maison en cas de froid passager, en dehors des saisons glaciales.
  • Apporter de la chaleur aux pièces qui sont dépourvues de radiateurs.
  • Chauffer en intégralité les studios et les maisons de moins de 2 pièces (l’installation d’un grand dispositif de chauffage n’est pas forcément utile dans des habitations de petite taille).

Quelles sont les variétés de chauffage d’appoint existantes ?

À ce jour, le chauffage d’appoint est disponible en 2 modèles :

Chacune de ces versions présente des avantages et des inconvénients sur de nombreux points. Pour avoir un aperçu de ce que ces dispositifs peuvent vous offrir, référez-vous au tableau suivant :

Déclinaison de chauffage Avantages Inconvénients
Radiateur électrique (pour tous les modèles) ·    Mise en marche simplifiée

·    Réglage précis de niveau de la chaleur

·    Montée de température ultra rapide

·    Disponible en différentes tailles et formes

·    Propre (pas de CO2 dégagé)

·    Peut être sur roulettes ou fixé au mur

·    Convient surtout aux petites pièces

·    Coût de consommation très élevé

Poêles (bois, gaz, pétrole, fuel) ·    Haute performance

·    Répartition égale de la chaleur dans chaque pièce

·    100 % écologique (le bois uniquement)

·    Beaucoup moins cher

·    Idéal pour les grandes pièces à vivre

·    Convient aux espaces annexes comme les ateliers, les buanderies, les caves, les greniers, ou encore les garages

·    Volumineux

·    Peu esthétique

·    Dégage du CO2

·    Doit parfois être raccordé au conduit de fumée

·    Nécessite un espace de stockage pour le bois, le pétrole, ou le gaz

 

 

En vous référant au tableau, il vous est déjà possible de déterminer le type de chauffage d’appoint qui pourrait vous convenir. Pensez toutefois au critère « prix » avant de vous fixer sur votre choix définitif. Bien évidemment, tenez compte également de la taille de votre maison et de la raison pour laquelle vous devez vous procurer un chauffage d’appoint.

Quel est le prix actuel sur le marché en termes de chauffage d’appoint ?

Le prix des poêles et des radiateurs électriques varie selon le design et la puissance du dispositif choisi. Sachez cependant que le coût afférent au chauffage ne se limite pas seulement au prix d’achat. Il faut également tenir compte de la consommation de l’appareil une fois mis en marche.

Quel que soit votre budget, sachez qu’il vous est tout à fait possible d’avoir le chauffage d’appoint qui vous convient. Il se trouve que ce produit est accessible dès 25 euros.

Voici à titre indicatif le coût de chaque type de chauffage d’appoint, avec le prix de l’énergie consommé lors de l’utilisation :

Type de produit Prix du dispositif Coût de la consommation
Poêle (tout combustible confondu) 125 euros – 600 euros 0,05 euro à 0,15 euro par kWh
Radiateur électrique 35 euros – 1 250 euros 0,12 euro par kWh

 

Faut-il faire appel à un professionnel pour installer un chauffage d’appoint ?

Oui et non. Si vous décidez d’opter pour un chauffage électrique, il n’est pas nécessaire que vous contactiez une entreprise spécialisée. En effet, le radiateur électrique est souvent équipé de roulettes vous permettant de le déplacer de pièce en pièce dans la maison. Vous n’avez pas besoin de le raccorder à quoi que ce soit, un simple branchement à une prise peut suffire pour le mettre en marche. Vous adoptez toujours le même procédé, et ce, même si vous optez pour une version de radiateur à accrocher au mur.

Si vous vous tournez vers une poêle par contre, c’est là que vous pourriez avoir besoin des services d’un technicien qualifié. Pour le raccorder au conduit de fumée par exemple, si vous ne maitrisez pas l’opération, vous devez contacter un spécialiste en la matière. Cependant, si vos êtes un expert en bricolage, vous pourrez quand même vous y adonner, mais le résultat de votre opération n’est pas garanti.

Ce qu’il faut savoir sur le chauffage et la TVA

Dans  le cadre d’un système de chauffage, le montant de la TVA afférente peut être à la baisse, selon la situation. À cet effet, au lieu d’un taux de 20 %, il est possible que le vôtre soit seulement de 5,5 % ou de 10 %. En voici les explications :

Dans quel type de cas la TVA est-elle de 5,5 % ?

Ce ne sont pas tous les travaux relatifs au chauffage qui peuvent jouir de ce taux préférentiel. Il s’agit exclusivement des interventions suivantes :

  • La mise en place ou la rénovation du système de régulation du chauffage.
  • Le remplacement d’une ancienne ou la mise en place d’une nouvelle pompe à chaleur
  • L’installation d’un dispositif de chauffage solaire
  • Le changement de la chaudière
  • La mise en place d’un système de chauffage au bois, que ce soit une cheminée, une poêle, ou une chaudière
  • L’installation d’un système de production d’électricité à l’aide d’énergies renouvelables
  • Le perfectionnement du dispositif de chauffage dans le cadre d’une copropriété
  • L’adoption d’un nouveau système d’isolation thermique
  • L’installation d’un système de chauffage d’eau chaude sanitaire

Remarque :

S’agissant de travaux d’amélioration énergétique, les travaux qui ne peuvent pas en être dissociés jouissent également de la TVA à 5, 5 %.

Dans quelles conditions cet avantage peut-il être joui ?

Pour bénéficier de la TVA à 5,5 %, vous devez :

  • Avoir contacté un professionnel du bâtiment pour la réalisation des travaux concernés, l’achat des équipements, et la pose de ces derniers.
  • Être locataire ou propriétaire de la maison en question.
  • Être un occupant à titre gratuit.
  • Avoir fait tous les travaux dans la maison louée, qu’il s’agisse de votre logement principal ou de votre résidence secondaire.
  • Avoir terminé la construction de l’habitation depuis, au moins, 24 mois avant le commencement des travaux d’amélioration énergétique.

Quels sont alors les travaux non concernés par cette baisse de la TVA ?

Que ce soit pour une nouvelle construction ou pour une rénovation (réduction ou agrandissement), les travaux concernant les éléments suivants ne permettent pas de bénéficier d’une TVA réduite :

  • Le jardin (ou tout autre espace vert au sein de la résidence)
  • Les mobiliers (que ce soit d’intérieur ou d’extérieur)
  • Le garage
  • La terrasse
  • La véranda
  • Les équipements domestiques divers

Bien qu’ils soient relatifs aux travaux d’amélioration énergétique, il existe des travaux qui sont totalement exclus de la TVA à 5,5 %. Il s’agit entre autres de :

  • Travaux qui visent à remettre à neuf plus de ¾ des éléments de chauffage sur une période de 24 mois ou plus.
  • La nouvelle acquisition de gros équipements, ces derniers ayant pour but la mise en place ou le remplacement d’un dispositif de chauffage n’entrant pas dans le cadre d’un projet d’économie d’énergie.
  • L’acquisition, le remplacement, l’installation d’un système de climatisation (depuis le début de l’année 2010).

À noter :

Pour être éligibles au taux réduit de 5,5 % de TVA, les travaux concernés se doivent d’être facturés au plus tard dans le trimestre qui suit la date de facturation.

La TVA à 10 %, pour quelle catégorie de travaux ?

Nombreux sont les travaux qui ne sont pas éligibles à la TVA à taux réduit (5,5 %). Cette situation se présente lorsqu’il est question d’activité ne visant pas l’amélioration de la performance énergétique de la résidence. Cependant, il faut noter que ces travaux-là peuvent jouir d’un taux de TVA de 10 % (un taux intermédiaire) s’ils sont assimilés à :

  • Un entretien
  • Une transformation
  • Une amélioration
  • Un aménagement

Dans quels types de logement ces conditions peuvent-elles s’appliquer ?

D’une manière générale, ces conditions s’appliquent à l’endroit de tout type de logement, notamment :

 

  • Le logement de fonction :

Il s’agit d’un local que l’employeur privé ou public met à la disposition d’un salarié (à titre gratuit), dans le cadre des obligations découlant de la fonction exercée (nécessité d’habiter près du lieu de travail par exemple).

  • La maison individuelle :

On entend par « maison individuelle » un immeuble à usage d’habitation, ou à double usage « professionnel et d’habitation », qui ne comporte pas plus de 2 logements dédiés à un seul et unique maitre d’ouvrage.

  • L’habitation de type « légère » :

On parle d’habitation légère quand le dispositif a été aménagé en local d’hébergement et est amarré à un lieu fixe (péniche, mobile home, etc.). Assurant le rôle d’une maison, il est imposé à la taxe d’habitation.

  • Le logement affilié à un immeuble collectif :

L’immeuble en question doit disposer d’au moins deux locaux, dont l’un pour habitation, et dont les charges y afférentes sont départagées entre deux usagers au minimum. Cette condition reste valable aussi bien pour les parties communes que pour les parties privatives.

  • Le bâtiment d’hébergement collectif de personnes physiques :

On est ici en présence d’établissements touristiques qui sont entièrement exonérés de TVA comme les centres de colonie de vacances, les gîtes rurales, les résidences de tourisme, ou encore les chambres d’hôtes. En font également partie les établissements à caractère social pour hébergement. Il s’agit entre autres des logements suivants :

  • Maison de convalescence
  • Foyer d’hébergement de personnes handicapées (enfant de bas âge, adolescents, ou adultes)
  • Orphelinat
  • Établissement de soin en psychiatrie
  • Résidence universitaire
  • Foyer pour jeunes travailleurs
  • Maison d’accueil pour personnes dépendantes (personnes âgées par exemple)
  • Logis pour personnes victimes de problèmes sociaux (viol, harcèlement, violences physiques, etc.)

Dans quel cas le taux normal de 20 % est-il alors appliqué ?

L’application du taux normal de la TVA est obligatoire en cas de travaux constituant plus qu’une rénovation classique. En voici quelques exemples :

  • Ajout de construction
  • Surélévation de la maison
  • Augmentation de la surface de plancher des pièces déjà existantes
  • Remise à neuf des éléments de seconde œuvre : cloison, plomberie, murs non porteurs, etc.
  • Remise à neuf de plus de ½ des gros œuvres (façade, fondation, etc.)

Si vous avez des soucis par rapport à l’évaluation de la TVA appliquée sur vos travaux, faites appel à un professionnel pour s’en charger.

Chauffage et crédit d’impôt

Accordé par l’État, le crédit d’impôt est octroyé dans le but de piloter les consommateurs dans leurs achats sur certains équipements. Il s’agit, en d’autres termes, d’une aide financière consistant en une réduction d’impôt qui peut donner lieu à un remboursement.

Principe de fonctionnement du crédit d’impôt :

Le crédit d’impôt est fourni par un chèque du Trésor Public pour les personnes non imposables. Pour celles qui sont imposables, ce crédit prend la forme d’une déduction fiscale.

Un plafond est imposé en fonction de la situation des bénéficiaires. Celui-ci reste valide sur une durée de 5 années consécutives, et peut être renouvelable pour un contribuable qui effectue des dépenses allant au-delà de cinq ans. Le montant exact du plafond est indiqué dans le tableau suivant :

Situation des bénéficiaires Montant maximal des dépenses
Personne célibataire

Couple

Couple avec personnes à charge

Couple avec enfants en résidence alternée

8 000 euros

16 000 euros

16 000 euros + 400 euros par personne à charge

16 000 euros + 200 euros par enfant

 

Remarque :

Pour calculer le crédit d’impôt de 2017, le plafond est mis en application sur les dépenses réalisées entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2013. Le calcul tient compte des prix d’achat TTC et non pas des coûts hors-taxes.

Quels sont les éléments entrant en compte dans le cadre d’un crédit d’impôt ?

Ce qu’il faut savoir, c’est que le crédit d’impôt ne s’applique que sur l’achat de matériels. A cet effet, n’en sont pas concernés :

  • Le matériel que le contribuable a installé lui-même
  • La pose et la main d’œuvre relatives à des équipements quelconques
  • Le matériel acheté auprès d’une entité non professionnelle

Pour jouir du crédit d’impôt, tous les travaux doivent être effectués par un professionnel certifié « Reconnu Garant de l’Environnement ». Ce principe a été adopté depuis le 1er janvier 2015.

Le crédit d’impôt, quel montant pour quels travaux ?

Selon la législation en vigueur, le montant du crédit d’impôt ne doit pas dépasser les 30 % des dépenses totales. Peuvent bénéficier de cet avantage les équipements suivants lors de leur installation :

  • une biomasse ou un appareil de chauffage par bois
  • une chaudière à micro-cogénération à gaz
  • une pompe à chaleur pour le chauffe-eau thermodynamique
  • un dispositif de programmation et de régulation du système de chauffage
  • un appareil de fourniture d’ECS (eau chaude sanitaire) marchant à l’énergie hydraulique
  • une chaudière à performance énergétique remarquable
  • un système hybride photovoltaïque et thermique
  • un calorifugeage des dispositifs de distribution de chaleur en copropriété
  • un chauffe-eau solaire individuel
  • un compteur non collectif pour le chauffage en copropriété

Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier du crédit d’impôt ?

Les procédures ont été expressément allégées afin de permettre aux contribuables de jouir du crédit d’impôt plus facilement. À cet effet, il faut :

  • Être propriétaire ou locataire et avoir entrepris des travaux
  • Effectuer les interventions uniquement à l’endroit de la résidence principale
  • Préciser la nature des travaux réalisés dans la déclaration fiscale
  • Joindre toutes les factures à la déclaration fiscale

Remarque :

Depuis le début de l’année 2016, la société en charge des travaux doit en premier lieu effectuer une visite de la résidence avant l’établissement de son devis. C’est une étape cruciale lui permettant d’évaluer si les équipements, les appareils, et les matériaux utilisés sont adaptés au logement en question.

Des aides supplémentaires en plus du crédit d’impôt ?

Pour les contribuables qui n’ont que très peu de ressource, des aides financières en plus sont octroyées s’ils utilisent des énergies renouvelables. Non cumulables avec les crédits d’impôt, ces participations viennent des institutions suivantes :

  • La commune
  • Le conseil général
  • Le conseil régional
  • L’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH)

L’éco-prêt, c’est quoi ? 

Pouvant atteindre les 30 000 euros à taux zéro, l’éco-prêt est une subvention écologique permettant la réalisation de travaux d’économie d’énergie dans l’immobilier. Il y a notamment :

  • L’éco-prêt « logement social » qui est dédié au financement de l’amélioration des performances énergétiques des logements sociaux.
  • L’éco-prêt « à taux zéro » qui est octroyé pour appuyer la rénovation thermique d’un logement privé.

Dans le cadre de son attribution, l’éco-prêt a pour principaux objectifs :

  • La création d’emplois dans le domaine de l’énergie renouvelable et du bâtiment
  • La baisse de la consommation énergétique (donc réduction de la facture en gaz et en électricité)
  • La réduction des émissions de CO2 (principale cause du réchauffement climatique)

Quelles sont les différences entre L’éco-prêt « à taux zéro » et l’éco-prêt « logement social » ?

Pour une vision plus claire de ce qui différencie ces deux types d’éco-prêt, le tableau suivant vous est fourni :

Éco-prêt logement social Éco-prêt à taux zéro
Pourquoi ? Perfectionnement de la performance énergétique des logements sociaux. Réhabilitation thermique des logements privés.
Conditions d’obtention Vivre dans un logement social énergivore ·    Être propriétaire d’une maison occupée comme résidence principale.

·    Avoir un logement construit avant 1990.

Qui contacter ? La mairie d’une commune disposant d’une société d’économie mixte, de logements sociaux, d’un organisme d’habitation à loyer moyen. Les banques et institutions financières œuvrant en partenariat avec l’État.
Quel montant ? Au moins 9 000 euros et au plus 16 000 euros* Au maximum 30 000 euros (sans intérêts)

* Les taux sont calculés de trois manières différentes en fonction de la durée :

  • Pour une durée inférieure ou égale à 15 années: taux du livret A, diminué de 75 points de base.
  • Pour une durée inférieure ou égale à 20 années, mais supérieure à 15 années: taux du livret A diminué de 45 points de base.
  • Pour une durée inférieure ou égale à 25 ans, mais supérieure à 20 années : taux du livret A diminué de 25 points de base.

Si vous voulez donc bénéficier de ces subventions, faites appel à un professionnel et adoptez les techniques suivantes :

  • Remplacez votre chaudière à fioul par une chaudière à granulé. Vous aurez ainsi une chaudière écologique.
  • Si vous vivez dans une zone bien ensoleillée, faites installer des panneaux solaires.
  • Pour une cheminée écologique, utilisez du bio éthanol.
  • Nivea radiateur, optez pour les modèles à inertie.
  • Si vous préférez les poêles, choisissez un poêle à granulé.
  • Pour un dispositif de chauffage écologique, associez le système chauffe-eau et les plaques solaires.

N’oubliez pas que l’intervention d’un professionnel est toujours de rigueur pour toutes ces interventions.

Chaudière en inox : avantages et inconvénients

Le principal souci qui hante l’utilisateur à l’achat de la chaudière est la question de durabilité. Du fait de la nature de l’eau qui y transite et l’usure inévitable avec le temps, la chaudière est mise à rude épreuve. La recherche a mis au point un matériau qui a prouvé sa grande résistance. Le ballon inox est un produit haut de gamme car il a l’avantage d’être aussi solide qu’esthétique. La chaudière, une pièce essentielle pour le confort de la maison, bénéficie toujours davantage d’améliorations et l’acier inoxydable est une réussite en termes de robustesse.

Les propriétés de l’acier inoxydable

Les aciers inoxydables sont des groupes de métaux à base de fer contenant au moins 10% de chrome et au plus 1,2% de carbone. Les aciers inoxydables permettent d’avoir un matériel en acier très résistant :

  • à la rouille,
  • à la corrosion,
  • au dioxyde de carbone,
  • à l’humidité,
  • au soufre,
  • aux composés de chlorure,
  • aux substances chimiques,
  • aux conditions extrêmes telles que des températures très froides.

L’oxyde de chrome – le CrO – fait barrage à l’oxygène et à l’humidité et protège ainsi le fer contre la plupart des corrosions. De là vient le terme consacré d’inoxydable.

Améliorations technologiques

Une couche très fine fait que le métal reste brillant, protégé par ce « film passif ». Cette avancée technique est due au français Berthier qui découvre au XIXe siècle que le fer est plus résistant à certains acides quand il est allié au chrome.

Cette trouvaille a été affinée par les Allemands au début du XXe siècle où un traitement du nickel et du chrome à chaud, dosé de façon précise a permis d’obtenir une résistance optimale à la corrosion et de bonnes propriétés mécaniques.

L’acier obtenu à partir de toutes ces améliorations est résistant à l’eau, à la vapeur, à l’humidité atmosphérique et à l’acide alimentaire.

Un matériau très performant

Le ballon en inox constitue le ballon haut de gamme. Il répond parfaitement aux exigences d’hygiène et de durabilité du fait des propriétés de l’acier inoxydable. Toutes les branches des activités humaines utilisent l’acier inoxydable : de l’alimentaire au nucléaire, en passant par les transports, la chimie, le médical, le spatial ou l’aéronautique et bien d’autres domaines, tels que la production de boisson, par exemple. La surface très homogène qu’il présente reste longtemps efficace même si on l’utilise de façon continuelle ; il ne nécessite pas d’entretien particulier.

Aujourd’hui l’inox et la fonte d’aluminium sont les plus utilisés par les industriels. L’inox ne se corrode pas, mais il est toutefois difficile à travailler, l’aluminium, quant à lui, est sujet à la perforation après une longue période d’usage mais il est plus facile à travailler.

L’inox, un matériau qui a révolutionné la qualité de la chaudière

Une couche passive très fine se forme à la surface de l’acier suite à une réaction chimique créée par le contact du chrome avec l’oxygène de l’air ou de l’eau.  Cette couche fine empêche les substances corrosives d’atteindre le métal. Sa principale particularité est qu’elle peut se reformer en l’espace d’une fraction de seconde s’il arrive que certains effets extérieurs viennent à l’endommager.

On améliore ainsi la qualité de l’acier avec l’ajout de nickel, de molybdène et d’autres éléments d’alliage. Il faut dire que la qualité de la surface compte pour beaucoup dans la résistance à la corrosion. Cette surface doit être lisse et homogène pour donner la plus grande résistance possible aux attaques des substances corrosives. La présence d’aspérités peut, en effet, entraîner la pénétration et le dépôt de particules de rouille.

Ce qui doit guider le choix d’une chaudière en inox

Avant toute acquisition de chaudière en inox, il faudrait connaître les propriétés des eaux de distribution. Il convient ainsi d’avoir une certaine idée sur le pH de l’eau pour déterminer son agressivité. Les différentes substances  que l’eau contient interagissent les unes avec les autres pour devenir des agents corrosifs qui peuvent attaquer les parois de la chaudière. Les connaissant, on est à même de trouver la meilleure combinaison pour le type de protection à mettre en place. En d’autres termes, la qualité de l’eau conditionne le choix du matériau à choisir pour la chaudière.

Pour déterminer le type d’acier inoxydable à choisir pour la chaudière, il faut voir sa tenue à la corrosion humide ou sèche.

Etant entendu que la qualité de l’eau constitue un facteur déterminant pour la durabilité de la chaudière, il faut choisir celle qui a la protection la mieux adaptée aux propriétés de l’eau à y stocker. Le plus prudent est toujours d’opter pour la chaudière en inox. Celle-ci est à même de résister aux divers éléments qui sont en soi des menaces pour la chaudière :

  • le pH de l’eau: plus celui-ci est bas, plus l’eau est agressive et dissout les métaux ;
  • la dureté de l’eau: constituée par la quantité de calcium et de magnésium présents dans l’eau et que celle-ci dépose sur les surfaces de chauffe ;
  • le dioxyde de carbone agressif : résultat de la dureté de l’eau, celui-ci influe sur l’agressivité de l’eau sur les parois du récipient ;

Avantages d’un ballon d’eau chaude en inox

Au vu de tout ce qui vient d’être reporté, le ballon d’eau chaude en inox est le plus indiqué pour assurer la longévité du matériel et pour donner le meilleur rendement.

Le matériau résiste bien à la corrosion ainsi qu’aux variations de température. L’usure et la dégradation sont mieux supportées par l’inox qui a prouvé ses qualités de robustesse.

Les propriétés antistatiques de l’inox expliquent son aspect toujours luisant. Son aspect lisse donne peu de possibilité à la poussière de s’y accrocher.

Le matériau est le mieux adapté au respect rigoureux des règles d’hygiène. Le contact alimentaire et les applications médicales sont facilement gérés du fait de la simplicité en termes de nettoyage. C’est la raison pour laquelle les milieux de la restauration, des manipulations d’intrants médicinaux et des laboratoires trouvent en l’inox le matériau idéal.

L’inox ne nécessite pas d’entretien particulier, mis à part le nettoyage grandement facilité par sa surface lisse.

Contrairement aux idées reçues, l’inox est parfaitement soudable ; il faut simplement utiliser le matériel adéquat pour réaliser le travail.

L’inox et l’environnement

L’acier inoxydable est 100%  recyclable dans la mesure où il est obtenu à partir de chutes de métal refondu. L’inox n’est pas censé polluer les sols ou les eaux souterraines puisque sa forme est insoluble. De plus, tous les articles fabriqués en inox sont classés comme non dangereux, écologiquement parlant.

La seule ombre au tableau quant à parler de chaudière en inox est son coût élevé. Il est vrai que son design, sa fonctionnalité et son mode de fabrication la destinent encore à l’heure actuelle à une clientèle nantie.

À quoi sert le thermostat d’ambiance ?

Quand une maison est équipée d’un dispositif de chauffage, il est toujours préférable d’avoir un système de régulation des sources de chaleur pour mieux gérer la consommation en énergie. Également appelés « thermostat d’ambiance », ces appareils de programmation de chaleur sont dédiés aux systèmes de chauffage avec chaudière.

Tout savoir sur le thermostat de base

Le thermostat de base, on le rencontre sur tout type de chaudière. Placé directement sur la chaudière, il est installé au niveau du circuit d’eau de chauffage. Assurant le rôle d’un régulateur de chauffage, ce dispositif évalue la température de l’eau en circulation dans le circuit, puis maintient cette chaleur de manière constante selon la température de consigne indiquée.

Ce qui caractérise aussi le thermostat de base, c’est le fait qu’il ne tienne pas compte de la température de chaque pièce. Il ne se charge en fait que de la température interne du système. Il peut ainsi le faire varier pour apporter des réglages au niveau de la chaleur globale de la résidence.

 

 

Le thermostat d’ambiance, un dispositif utile en tout temps

Le thermostat d’ambiance est actuellement très en vogue. Il s’agit d’un dispositif permettant de fixer un niveau de température ambiante de consigne dans toute la résidence.

Qu’est-ce qui caractérise le thermostat d’ambiance ?

Tout comme le thermostat de base, le thermostat d’ambiance assure le rôle de régulateur de chauffage pour maintenir constante la chaleur. À cet effet, il corrige les variations de température au sein de la maison, dans les pièces où la chaleur est supposée rester inchangée. En relation directe avec le brûleur de la chaudière, il peut ou non être accompagné d’un programmateur de chauffage.

Pour assurer correctement sa fonction, le thermostat d’ambiance doit être installé dans une pièce de référence (couloir de préférence), à une hauteur de 1,5 m du sol. En aucun cas, il ne doit être placé sur un mur extérieur.

Ce qui est avantageux avec ce type d’appareil, c’est qu’il permet de faire une économie d’énergie allant jusqu’à 10 %. Ce qui n’est pas rien par rapport à la somme à payer à chaque fin du mois.

 

 

 

Le programmateur de chauffage, c’est quoi ?

Il s’agit d’un appareil électronique que les usagers peuvent paramétrer eux-mêmes. Comme son nom l’indique, il permet la programmation du chauffage, selon les paramètres suivants :

  • Le jour de la semaine
  • Le moment de la journée
  • Les horaires

En fonction de vos besoins et de vos préférences personnelles, vous pouvez moduler le chauffage de votre chaudière selon 3 différents systèmes :

  • Mode hors gel: si les occupants sont en absence prolongée (le chauffage est, dans ce cas, mis en veille)
  • Mode économique: quand les propriétaires sont absents, mais sur une courte durée (le chauffage reste fonctionnel, mais très faiblement)
  • Mode confort: c’est le mode de fonctionnement normal du chauffage

Quels peuvent être les avantages du programmateur de chauffage ?

Trois principaux éléments constituent les avantages du programmateur de chauffage :

  • Le côté économique

Comme la maison n’est pas chauffée en permanence, mais seulement quand nécessaire, l’économie d’énergie réalisée est donc considérable. Si les occupants décident de sortir diner par exemple, ils peuvent le mettre en veille de 18 heures à 21 heures.

  • Le côté confortable

S’agissant d’un dispositif programmable, vous pouvez le gérer selon votre convenance. Il est par exemple possible d’activer le chauffage de la salle d’eau un quart d’heure avant votre sortie du lit.

  • Le côté fonctionnel

Le paramétrage ne se fait qu’une seule fois. Une fois vos données enregistrées, le programmateur ne fera que s’exécuter.

 

 

La sonde extérieure, pour quel besoin ?

La sonde extérieure est aussi une variante de programmateur de chauffage. Elle est surtout nécessaire en vue de l’anticipation des variations climatiques qui, si bien maitrisées, n’affectent pas le confort à l’intérieur d’une maison.

Quel est le mode de fonctionnement de la sonde extérieure ?

Il faut rappeler que la sonde extérieure a pour rôle l’estimation de la température en dehors de la maison. Il est donc à placer sur la partie nord ou nord-ouest de la résidence. Dans sa fonction, la sonde répercute toute forme de variation de température extérieure au régulateur de chauffage. Il appartient ensuite à ce dernier de réajuster le régime de la chaudière en conséquence.

Avec une sonde d’extérieur à disposition, la température à l’intérieur de la maison est maintenue constante, quelles que soient les variations climatiques qui se manifestent dehors.

 

 

Quelques notions sur les vannes thermostatiques

Également appelée « robinet thermostatique », la vanne est un accessoire permettant le réglage indépendant du chauffage du radiateur. Comme chaque partie de la maison ne nécessite pas le même niveau de confort et de température, le robinet module donc la chaleur en fonction de l’usage de la pièce concernée.

Ce qu’il faut noter cependant, c’est que la vanne thermostatique modifie la température de l’eau circulant dans le radiateur. Cela ne signifie pas qu’elle va faire varier la vitesse de chauffe. Passer la vanne au niveau 5 par exemple ne fera pas chauffer la pièce plus rapidement. Et l’inverse est également valable.

 

 

Lequel de ces dispositifs est le plus onéreux ?

Tous ces produits sont disponibles en différents modèles et en différentes tailles. Chacun a donc son prix sur le marché. Certains sont fournis de manière indicative dans le tableau suivant :

Produits Prix
Les vannes thermostatiques Entre 25 et 75 euros (pose incluse) par vanne
La sonde extérieure À partir de 40 euros
Le programmateur de chauffage Entre 175 et 350 euros
Le thermostat d’ambiance À partir de 25 euros

 

 

Comment fonctionne le chauffage au bois ?

Le chauffage au bois est le mode de chauffage dont le combustible est le bois. Ce chauffage est obtenu grâce à des chaudières de grosse puissance chargées par des granulés de bois, des bois à bûches ou autre. Le bois est une des bioénergies issues de la biomasse. Même si la contribution de cette énergie à la pollution est indiscutablement importante, le bois est considéré comme un chauffage à énergie renouvelable, donc toléré par les tenants du développement durable. Le chauffage au bois bénéficie aujourd’hui d’un intérêt toujours grandissant auprès des ménages.

Pourquoi opter pour le chauffage au bois ?

Qu’il s’agisse d’un chauffage d’appoint ou d’un chauffage central, le chauffage au bois a depuis longtemps montré son efficacité et c’est la raison pour laquelle, le design des dispositifs y afférents ne cessent d’évoluer pour donner toujours un mieux sur le plan esthétique et sur le plan fonctionnel.

Les systèmes de chauffage au bois sont, aujourd’hui très performants, à l’exemple des appareils à granulés à rechargement automatique. L’alimentation est automatique comme celle des appareils au gaz, au fioul ou électriques.

Le combustible utilisé

Le combustible utilisé pour le chauffage au bois se présente sous quatre formes :

  • la bûche classique,
  • les bûchettes reconstituées,
  • les plaquettes,
  • les granulés

Les essences dures :

Pour les poêles à foyer ouvert et cheminées, on privilégiera les bûches dures issues d’essences telles que le chêne, le hêtre, le noyerou le frêne. On privilégiera aussi le bois sec car un bois humide ou fraîchement coupé met plus de temps pour prendre et peut émettre une odeur désagréable.

Le bois compressé :

Les bûches calorifiques qu’on appelle aussi bûches compressées ou bois compressé sont constituées de sciure et de copeaux non traités, compactés sans liant. Ils ont l’avantage d’avoir un rendement élevé, jusqu’à 4 fois supérieur aux bûches classiques. De plus, elles sont faciles à stocker car ne prennent pas beaucoup de place.

Les granulés :

Les granulés de bois sont de petits cylindres de sciure de bois non traités et compactés. Economique et performant, ils ont un fort rendement énergétique, de l’ordre de 70%. Ils ont une place privilégiée dans l’ensemble des combustibles écologiques.

Avantages du chauffage au bois

Le chauffage au bois est appelé à toujours se développer avec les zones rurales et périurbaines qui s’étendent de plus en plus. On compte aujourd’hui toute un choix de chaudières qui fonctionnent au bois. Elles peuvent être automatiques, à granulés ou à condensation, le panel des possibilités ne cesse de s’élargir pour répondre aux besoins de l’habitat basse consommation et se mettre en phase avec la maison à énergie positive.

La douce chaleur de chez soi :

La principale particularité du chauffage au bois est son caractère chaleureux et convivial. Le spectacle des flammes et la sensation de douce chaleur fait incontestablement le charme de l’habitat familial.

Empreinte écologique très réduite :

Par ces temps où l’empreinte écologique est une notion désormais cruciale, on se plaît à savoir que le bilan de CO2 est quasiment neutre car la combustion du bois produit à pleine plus de CO2 que la forêt elle-même. Ainsi, elle n’aggrave pas l’effet de serre.

Rendements élevés :

Outre l’avantage écologique, le chauffage au bois peut atteindre des rendements de chauffage de 90%, notamment avec les granulés de bois. A ceci s’ajoute la facilité de stockage, ce qui met les granulés de bois en bonne place face à la concurrence des énergies fossiles, telles que le fioul.

Combustible moins cher :

Le bois est sans conteste le combustible le moins cher de nos jours. Il est bien plus économique que le chauffage électrique ou les autres modes de chauffage comme le gaz ou le fioul. Le fait est que le bois-énergie est une valorisation énergétique des sous-produits, tels que les branchages, le petits bois, les écorces, la sciure, les copeaux, etc.

Avec la recherche dans le domaine du design des appareils et des dispositifs de chauffage au bois, celui-ci s’adapte désormais à tous les intérieurs et son prix est abordable. De plus, il est devenu très simple d’utilisation grâce à une automatisation complète.

Inconvénients du chauffage au bois

Le principal inconvénient du chauffage à bois est son coût à l’installation. Mais, il s’avère que le surcoût initial d’une installation de chauffage au bois par rapport à celle d’un chauffage électrique peut être amorti en moins de 10 ans. Comme la durée de vie d’un chauffage au bois dépasse 20 ans, le calcul est rentable.

Un investissement plus cher :

Les chaudières à bois sont plus chères que les chaudières à gaz car leurs prix peuvent atteindre 10.000 euros. Les poêles à bois sont, eux aussi, plus chers que les poêles à pétrole ou à gaz.

Un stockage et un approvisionnement pas facile à gérer :

On doit obligatoirement s’approvisionner de façon régulière et disposer d’un espace suffisant pour le stockage et qui doit être dans un environnement sec. Ces conditions excluent évidemment un grand nombre d’appartements.

Recharger et nettoyer à chaque fois :

Le combustible devant être disponible, il y a nécessité de recharger tous les jours. Ce faisant, le nettoyage et l’entretien quotidien est une corvée à ne pas sauter non plus.

Le problème de poussière et de cendres :

Le chauffage au bois entraîne son lot de poussière et de cendres et c’est ce qui fait qu’il n’est pas considéré comme propre. Le ramonage régulier est une nécessité à laquelle il ne faut pas déroger sous peine de problème avec le voisinage.

Les appareils du chauffage au bois

Le poêle à bois est le matériel par excellence qui permet le chauffage au bois. Compact et économique, il chauffe vite et offre une bonne autonomie. Sa puissance peut atteindre 15kW. Il en existe de différents modèles :

  • Poêle à postcombustion : l’air chauffé est injecté par des arrivées d’air ; ce poêle dispose de deux chambres de combustion.
  • Poêle turbo : le moins cher, il a de bonnes performances à plein régime. Une arrivée d’air à mi-hauteur du foyer permet d’injecter de l’air sur les flammes.
  • Poêle de masse ou poêle à accumulation : le principe est d’accumuler l’énergie d’une flambée rapide et intense pour ensuite restituer la chaleur grâce aux matériaux qui ont servi à sa fabrication.
  • Poêle à granulés de bois : le moins polluant, il est approvisionné de façon automatique. Son autonomie peut durer plusieurs jours car son système de remplissage est automatique. Il a un très bon rendement avec plus de 80%.
  • Poêle hydro : il fonctionne comme une chaudière et dispense le chauffage à moindre coût. Il peut être raccordé sur un réseau de radiateurs en chauffage central.

Quelle énergie choisir ?

Les systèmes de chauffage sont disponibles en plusieurs modèles. S’il faut donc choisir le plus convenable par rapport à ne résidence en particulier, il va falloir les comparer. Pour ce faire, il suffit de les classer selon le type d’énergie qu’ils consomment pour pouvoir chauffer chaque partie de l’habitation.

Quels sont les différents types de chauffage existants ?

Pour le chauffage d’une maison, le choix repose généralement sur trois types de systèmes :

  • Le chauffage électrique
  • Le chauffage par énergie renouvelable
  • Le chauffage par combustion

Le chauffage électrique

Si vous avez besoin d’un dispositif peu contraignant, le chauffage électrique est celui qui vous convient le mieux. Pour sa mise en marche, il vous suffit de le brancher sur un secteur.

Ce type de système a pour avantage d’intégrer ses deux rôles au sein d’un seul appareil. Il se charge à cet effet de la production de chaleur, mais aussi de sa diffusion, sans nécessiter d’autres boitiers ou branchements en plus. Ces mêmes fonctions sont assurées, que vous avez à faire à un plancher chauffant ou un radiateur.

Certaines personnes ont tendance à penser que le chauffage électrique produit de la chaleur sèche. Il peut y avoir une part de vérité dans ce raisonnement, mais ce qui est sûr, c’est que les modèles d’aujourd’hui sont déjà très améliorés. Vous pouvez donc disposer d’un dispositif avec des fonctions avancées, vous procurant du confort optimal. Sinon, vous avez toujours la possibilité de faire installer un humidificateur d’air pour vous rassurer.

Le chauffage par énergie renouvelable ou ENR :

Quand on parle de chauffage par énergie renouvelable, c’est tout de suite la complexité de la technique qui vient en tête. Ce système est plus sophistiqué certes, mais au niveau de la mise en place seulement. Il n’y a rien de difficile pour ce qui est de son utilisation. Pour ce qui est des frais y afférents, c’est le coût d’achat qui se trouve élevé, mais la somme relative à l’usage est peu considérable.

Dans le cadre d’un chauffage par énergie renouvelable, deux choix sont possibles :

  • Le dispositif solaire: à utiliser en complément d’un chauffage d’appoint pour réchauffer toute la résidence
  • La pompe à chaleur: dispositif autonome, peut réchauffer la maison en entier.

Le chauffage par combustion :

Ce qui caractérise le chauffage par combustion, c’est qu’il implique une installation lourde et complexe. Le dispositif doit en effet s’articuler au réseau de canalisation, autour d’une chaudière.

Son mode de fonctionnement :

  • Le combustible choisi est placé dans une chaudière pour y être brûlé
  • Cela va permettre de chauffer l’eau ou le gaz
  • La chaleur y étant obtenue sera ensuite retransmise au niveau des planchers chauffants ou dans les radiateurs

Remarque :

Pour un chauffage écologique, le combustible doit être le bois. Sinon, il est aussi possible d’utiliser du fuel ou du gaz.

 

 

À quel coût peut-on disposer d’un bon système de chauffage chez soi ?

Les dispositifs de chauffage sont accessibles à différents prix, selon la source d’énergie utilisée et la taille de la maison à chauffer. Dans le tableau suivant, vous trouverez en détail les coûts nécessaires pour un investissement dans un système de chauffage :

Type de dispositif Coût d’acquisition (en euros) * Coût d’utilisation (en euros) **
Chauffage par énergie renouvelable :

·       Énergie solaire

·       Pompe à chaleur

 

7 500 à 10 000

7 000 à 25 000

 

0 ***

500 à 700

Chauffage électrique (80 m2 chauffage au sol + 5 radiateurs) 4 500 à 6 500 1 600 à 2 500
Chauffage par combustion :

·       Bois (chaudière + 8 radiateurs)

·       Fuel (chaudière + 8 radiateurs)

·       Gaz de ville (chaudière + 8 radiateurs)

·       GPL cuve (chaudière + 8 radiateurs)

 

8 000 à 12 500

7 000 à 10 000

6 000 à 8 000

7 000 à 10 000

 

 

1 000 à 1 500

1 700 à 1 900

1 000 à 1 300

1 900 à 2 400

 

* Investissement initial : radiateurs + chaudière (en dehors du coût des canalisations)

** Coût total annuel : maintenance + consommation + abonnement

***Coût d’un chauffage d’appoint à prévoir

À noter :

Les données fournies sont applicables sur une maison avec un bon système d’isolation.

  • Surface au sol : 100 m2
  • Hauteur sous-plafond : 2,5 m
  • Puissance de la chaudière utilisée : entre 30 et 40 kW

Ces données peuvent faire l’objet d’une importante modification si l’isolation de la maison est de mauvaise qualité.

 

 

Lequel de ces dispositifs de chauffage est le plus performant ?

Le tableau qui suit démontre le niveau de performance de chaque dispositif de chauffage précédemment cité :

Type de chauffage Performance Impact sur l’environnement
Chauffage électrique ·       Excellente ·       Bon

·       Énergie propre

·       D’origine nucléaire

 

Chauffage par énergie renouvelable :

·       Pompe à chaleur

 

 

 

·       Chauffage solaire

 

 

 

 

·       Bonne

·       Nécessite parfois un chauffage supplémentaire

·       Meilleur rendement

 

·       Bon pour chauffer les eaux sanitaires

·       Pas très performant pour chauffer la maison

·       Nécessite toujours un dispositif de chauffage d’appoint

 

·       Bon

·       Énergie renouvelable

 

 

·       Excellent

 

Chauffage par combustion :

·       Bois

 

 

·       Fuel / Gaz / GPL cuve

 

Excellente

 

 

Très bonne

 

·       Excellent

·       Énergie renouvelable

·       Bilan CO2 acceptable

 

·       Pas bon

 

·       Émission de gaz à effet de serre

 

Quel appareil de diffusion choisir?

Les appareils de diffusion sont disponibles en plusieurs déclinaisons afin d’assurer le chauffage de toute une résidence. Radiateur, chauffage mural, au sol, ou au plafond, vos avez largement le choix en fonction de vos préférences et des besoins de votre maison.

Le radiateur, un modèle classique

Quand on parle de chauffage, le radiateur est le premier élément à venir en tête. Il est disponible en aluminium, en acier, ou en fonte. Chacun de ces modèles a ses avantages, tout comme il peut présenter quelques inconvénients.

Au niveau du design par exemple :

  • Le radiateur en fonte est très imposant. Il est lourd et occupe une surface au sol importante.
  • Celui en acier par contre, est disponible en plusieurs dimensions, avec des formes et des couleurs différentes.
  • Le radiateur en aluminium, de son côté, allie simplicité et finesse.

Pour ce qui est du confort par rapport à l’usage du dispositif :

  • Le radiateur en fonte reste constant dans sa fonction. Même lorsqu’il est éteint, il continue à chauffer l’ensemble de la maison.
  • Quant au modèle en acier, il a une vitesse de chauffe qui monte très rapidement. Quand on l’éteint, il se refroidit vite également.
  • Enfin pour la version en aluminium, celle-ci peut encore réchauffer quelques minutes après son extinction. En effet, elle a une montée de température rapide, mais avec une baisse progressive.

Remarque :

Si vous voulez quelque chose de durable, le radiateur en fonte reste la meilleure option. Celui en acier peut aussi être fiable sur le long terme à condition d’avoir le bon modèle.

Le souci avec le radiateur en aluminium, c’est que le risque de corrosion est souvent très élevé. De plus, si vous pensez utiliser d’autres dispositifs en complément, le chauffage en aluminium n’est pas toujours compatible avec d’autres variétés de radiateurs.

Lequel est le plus intéressant en termes de prix ?

Les prix sont variables en fonction du modèle et de la matière du radiateur. Ceux fournis dans le tableau suivant sont à titre indicatif :

Radiateur Prix
En aluminium

En fonte

En acier

Entre 30 euros et 750 euros

À partir de 350 euros

·       Environ 30 euros (modèles simples)

·       À partir de 1 000 euros (modèles plus sophistiqués)

Le chauffage au sol, de plus en plus utilisé en France

Remarquable par sa discrétion, le chauffage au sol est un des systèmes les plus efficaces pour avoir de la chaleur équitablement répartie dans toute la maison. Compatible avec les capteurs solaires, les pompes à chaleur, les chaudières à combustion, et les radiateurs électriques, ce dispositif est constitué d’un câble électrique chauffant placé au sol, dans une dalle en béton. Certains modèles sont aussi constitués d’un réseau de tubes hydrauliques, mais ils ont toujours le même principe de fonctionnement que ceux avec un câble.

Selon les besoins de la résidence, le chauffage au sol peut être installé dans toute la maison, ou seulement dans quelques pièces préalablement sélectionnées. À cet effet, il permet de chauffer la pièce de manière uniforme durant le temps indiqué lors de son paramétrage.

Tout savoir sur le modèle électrique du chauffage au sol

Le chauffage au sol électrique est équipé d’un câble chauffant raccordé au secteur. Par rayonnement, il diffuse de la chaleur douce permettant à la pièce d’avoir une température homogène à tout instant. Ce qui avantage ce type de chauffage, c’est qu’il ne chauffe pas seulement l’espace. En effet, tous les objets qui s’y trouvent sont également chauffés : meubles, murs, et même les occupants.

Facile à installer, ce modèle offre un niveau de confort exceptionnel, beaucoup plus que le chauffage électrique par convection.

Le modèle hydraulique, à découvrir

Également appelé « chauffage au sol à eau », le chauffage hydraulique est constitué de tubes incorporés à la dalle de la maison. Fonctionnant en circuit fermé, ce réseau de câbles est compatible avec des radiateurs à eau à basse température.

Contrairement au chauffage au sol électrique, le dispositif à eau revient moins cher pour sa complexité. Plus long à mettre en place, surtout en rénovation, il nécessite un investissement de temps et d’argent considérable.

Comme avantages, ce type de chauffage permet de :

  • Faire des économies à l’usage
  • Avoir de l’eau chaude sanitaire
  • Choisir un système de chauffage au sol réversible, très utile pour un petit rafraichissement de la maison en saison estivale.

Quel est à peu près le coût d’un dispositif de chauffage au sol ?

Pour avoir une idée précise et pouvoir faire une comparaison, les prix relatifs aux dispositifs de chauffage au sol sont fournis dans le tableau suivant :

Modèle de dispositif Installation par mètre carré Utilisation par kWh Entretien
Chauffage au sol électrique 50 à 75 euros 0,096 euro 0 (pas d’entretien)
Chauffage au sol à eau 75 à 125 euros Entre 0,025 e 0,106 euro 85 à 125 euros (révision annuelle)

Le plafond chauffant, pas encore très en vogue

Système de chauffage invisible par excellence, le chauffage au plafond émet de la chaleur par rayonnement. Tout comme le plancher chauffant, il assure une température homogène et confortable dans la pièce. Si sa présence n’est pas encore très remarquée dans les habitations individuelles, le plafond chauffant est plutôt utilisé dans les bureaux, les ateliers, ou encore les écoles.

 

Quelles peuvent être les contraintes reliées à l’adoption d’un plafond chauffant ?

Les contraintes afférentes à ce type de dispositif ne sont pas nombreuses. Il faut juste une hauteur de plafond d’au moins 2,50 mètres pour ne pas avoir l’impression de s’étouffer dans la pièce.

Quels en sont alors les avantages ?

En termes d’avantages, il se trouve que le plafond chauffant :

  • Requiert un revêtement plus mince, par rapport au chauffage au sol
  • N’encombre qu’à raison de 10 cm
  • Ne réchauffe pas les meubles

Quelles sont les différentes versions du chauffage au plafond ?

Il existe des plafonds chauffants à eau et des plafonds chauffants électriques. Nous allons voir en détail ces déclinaisons.

1.      Le système électrique :

Le plafond chauffant électrique est directement relié à une ligne d’alimentation indépendante de tout autre circuit de la maison. Qu’il s’agisse de PRM ou de PRP, il peut être accompagné de système de régulation et de programmation de température à raccorder à la source d’alimentation.

  • PRP (Plafond Rayonnant Plâtre) : composé de panneaux avec un film chauffant apposé sur une assise de laine minérale.
  • PRM (Plafond Rayonnant Modulaire) : constitué de minces feuilles intégrant une résistance électrique, puis recouvert par un plafond tendu ou un parement ornemental.

2.      Le plafond chauffant à eau :

Le plafond chauffant hydraulique est caractérisé par son système de fixation au plafond avec un tuyau en cuivre. Diffusant de la chaleur par rayonnement, ce tuyau reçoit le fluide caloporteur que le circuit de chauffage central apporte. Quand on l’associe à une pompe à chaleur réversible, le chauffage hydraulique au plafond rafraichit parfaitement en été.

Note :

Un système de chauffage au plafond coûte en moyenne entre 65 et 100 euros par mètre carré.

Le chauffage mural, efficace pour toutes les pièces

Le chauffage mural se distingue par la présence de tuyaux qu’une pompe à chaleur ou une chaudière alimente en permanence. La chaleur dans chaque pièce est émise par rayonnement, mais la chaleur de l’eau en circulation dans les murs est  conduite par convection.

Comment les tuyaux du chauffage sont-ils installés ?

Trois manières différentes peuvent être adoptées pour la mise en place des tuyaux en question :

  • Incorporés dans des panneaux fixés au mur
  • Placés sur des rails de fixation se trouvant sur le mur
  • Intégrés dans des briques alvéolées au moment de la construction

Pour des raisons esthétiques et pratiques, le mur est à couvrir d’enduit, de papier peint, ou de carrelage à la suite de la mise en place du chauffage mural.

Sa discrétion constitue le principal avantage de ce système de chauffage. En l’adoptant, les occupants de la maison n’auront plus des radiateurs installés un peu partout dans chaque pièce. Sinon, il :

  • Diffuse de la chaleur homogène
  • N’occasionne pas de circulation d’air, d’où l’inexistence de poussières
  • Engendre des économies d’énergie remarquables par rapport à d’autres types de chauffage
  • Peut être accouplé à une pompe à chaleur pour rafraichir l’intérieur

Quels en sont les inconvénients ?

Il se trouve que le chauffage mural est long à chauffer. Afin de ne pas bloquer le système de rayonnement, les meubles imposants ne sont donc pas les bienvenus dans la pièce. Puis, pour accrocher des tableaux ou des cadres, les risques de percer les tuyaux sont importants. Pour éviter ainsi les accidents, les propriétaires doivent toujours avoir un plan d’installation, ce qui pourrait être contraignant.

À titre d’information, le chauffage mural est accessible à partir de 100 euros le mètre carré.

L’ entretien du chauffage au bois

Le chauffage au bois est une solution économique à différents égards. Son côté écologique et ses performances expliquent son succès auprès de nombreux ménages. Comme tout dispositif mécanique, son entretien est le garant de son bon fonctionnement et de sa longévité. En fait, la première précaution à prendre pour qu’un chauffage au bois donne son plein rendement est de savoir choisir le matériel qu’il faut pour le local dont on dispose.

Bien acheter son matériel

Il est vrai que le marché du chauffage au bois regorge aujourd’hui de différentes options et de différents modèles. Cet étalage d’articles tous plus performants les uns que les autres n’implique forcément pas un achat systématique d’un appareil attrayant. Le choix doit être fonction du dispositif qu’on veut mettre en place ou dont on dispose déjà :

  • Le poêle à bois est compact et économique, il est puissant, chauffe vite et est peu polluant. Il a en général un rendement égal ou supérieur à 70%.
  • Le poêle à pellets ou à granulés a un rendement encore supérieur, 80 à 85%. Puissant, il a aussi l’avantage d’être le moins polluant du chauffage au bois. Il dispose en outre d’un système de remplissage automatique.
  • La cheminée ou insert fermé permet de profiter du plaisir du feu et du spectacle de la flamme. De fait, la cheminée à foyer ouvert est à écarter car il relève plus de l’effet décoratif et ne rend que les 10% de l’énergie produite. La cheminée à foyer fermé, par contre, combine l’esthétique d’une cheminée et la puissance calorifique d’un poêle. Le rendement est de l’ordre de 70 à 85%. Le foyer s’adapte à l’habillage de la cheminée sous différentes options, en faïence, en pierre ou en métal.

Autre chose à ne pas négliger : l’existence d’un conduit de fumée réglementaire. Pour être assuré que le dispositif existe et est dans les normes, il est recommandé de recourir aux services d’une entreprise de ramonage ou à un chauffagiste.

Les diverses actions à entreprendre

Il faut d’abord se conformer aux dispositions légales. On doit entretenir son installation chaque année, en plus de deux ramonages obligatoires en faisant appel à un professionnel qualifié qui doit fournir une attestation.

Le professionnel effectue un nettoyage complet de l’intérieur de la chaudière et vérifie :

  • le rendement de la chaudière au bois et la quantité de polluants qu’elle émet,
  • l’existence d’appareils de contrôle et de mesure, et leur fonctionnement,
  • l’état des divers raccordements des tuyaux et des radiateurs.

Le ramonage permet de lutter contre la suie car celle-ci amène à une surconsommation de combustible. Une chaudière bien entretenue se révèle plus économique.

L’entretien de la chaudière garantit la sécurité des occupants du logement. Des mesures d’entretien simples mais régulières permettent de maintenir le système efficace en attendant l’entretien annuel fait par le professionnel :

  • Décendrage: la chaudière à bois classique produit des cendres et des particules volatiles peuvent se déposer dans l’échangeur. Résultat : les performances du système sont réduites à cause de la barrière thermique que ces dépôts constituent ;
  • nettoyage de la vitre,
  • nettoyage de l’intérieur de la hotte,
  • nettoyage des grilles d’air chaud,
  • vérification périodique des surfaces accessibles et des tuyaux de raccordement.

Le coût de l’entretien

L’entretien annuel de la chaudière au bois est en général facturé sur le temps passé, plus les opérations diverses de maintenance. Ainsi, le coût de l’entretien varie en fonction de l’état de la chaudière. La distance entre le lieu de l’entretien et le siège du professionnel entre également en ligne de compte.

Il est recommandé de signer des contrats d’entretien avec les prestataires car outre la visite annuelle, le contrat peut inclure le dépannage si nécessaire. Au bout du compte le contrat est avantageux pour le particulier car il inclut aussi bien le déplacement que la main-d’œuvre.

Les mesures à prendre pour un bon fonctionnement de l’appareil de chauffage

Il va sans dire que le choix de l’appareil de chauffage dépend de la configuration de l’habitation. Ainsi, il faut d’abord se renseigner sur la ventilation de l’habitation et la possibilité de stockage des combustibles.

Pour assurer une durée de vie longue au matériel et lui permettre de donner son plein rendement, il est important de faire tourner le poêle à la puissance nominale indiquée par le fabricant et éviter les combustions incomplètes.

Les risques d’incendies par bistrage découlent de la combustion de bois humide, aussi faut-il veiller à n’utiliser que du bois bien sec.

Les signes qui devraient conduire à un entretien sinon à une réparation immédiate du dispositif sont, par exemple, un bruit inhabituel produit par la chaudière et surtout si les pannes se répètent.

 

 

La constitution de réserves

Ce qui pousse les ménages à investir dans le système de chauffage au bois, c’est surtout le côté économique : le prix du bois. Ce combustible est, en effet, le moins cher sur le marché de l’énergie. Mais on peut encore réduire les dépenses en prenant certaines initiatives.

Le prix du bois varie en gros entre 0.03 euro et 0.06 euro par kWh. C’est la source d’énergie de chauffage la moins chère surtout comparée à l’électricité. On peut choisir les paramètres les plus rentables quand on sait que le tarif du bois varie en fonction :

  • de son type: le bois le plus dense est le plus énergétique à volume égal,
  • de sa forme: la taille de la bûche influe sur son prix,
  • de son taux d’humidité: il faut un temps de séchage d’au moins 18 mois pour que le bois soit considéré comme sec,
  • de la région: le bois de chauffage est moins cher dans un région riche en forêt.

Pour ceux qui ont la possibilité de stocker le bois de chauffage, le mieux est de le commander au printemps, car les demandes étant moins nombreuses, on peut profiter de conditions plus avantageuses en matière de prix et de livraison.