Comment fonctionne le ballon d’eau chaude électrique ?

Du fait des nouvelles réglementations thermiques RT 2012 et les suivantes, le ballon d’eau chaude électrique, qu’on appelle aussi chauffe-eau électrique ou encore cumulus est désormais réservé aux marchés de remplacement de l’existant et de la rénovation en France. Ce mode de production d’eau chaude est de ce fait proscrit dans les habitations individuelles neuves françaises pour répondre aux soucis d’économie d’énergie.

Aspects techniques du matériel

Le ballon d’eau chaude est constitué d’un certain nombre de composantes qui en font un système à part entière :

Le premier contenant

  • Une cuve en acier émaillé ou inoxydable, fabriqué en ces matériaux pour être aptes à contenir l’eau et tout ce qu’elle charrie et qui s’avère corrosif,

Les accessoires-clés du ballon d’eau chaude

  • une résistance électrique, accessoire qui chauffe l’eau qui transite par la cuve,
  • une arrivée d’eau froide, petit conduit situé à la base de la cuve et dont la hauteur ne dépasse pas celle de la résistance électrique,
  • un départ d’eau chaude, un conduit qu’on appelle aussi canne d’aspiration d’eau chaude, dont le bout se situe en hauteur pour aspirer l’eau chaude de la cuve,

Les compléments du contenant

  • une couche d’isolation, généralement en mousse de polyuréthane qui fait office de tampon entre le cœur de la cuve où les accessoires-clés sont installés et le contenant qui doit envelopper tout le système,
  • une carrosserie qu’on appelle aussi jaquette, généralement en tôle peinte, qui sert d’enveloppe à tout le dispositif,

Le dispositif sous le capot

  • un thermostat, accessoire situé à la base de la cuve dans un boîtier et qui a pour fonction de réguler la température de l’eau à l’intérieur de la cuve.

Les fonctionnalités attendues du ballon d’eau chaude

Les besoins en eau chaude satisfaits

Le ballon d’eau chaude est prévu produire 40 litres d’eau chaude par jour et par personne. Par ailleurs, cette eau chaude est censée être disponible à toute heure de la journée, comme de la nuit, pour répondre aux besoins des occupants de la maison. Disponible de 10 à 500 litres, ce matériel permet de satisfaire les besoins d’eau chaude sanitaire de tout type de logement par un simple branchement de prise électrique.

Principe du ballon d’eau chaude

La cuve n’est jamais vide car l’eau circule à l’intérieur amenée par le conduit d’eau froide et évacuée comme eau chaude par la canne d’aspiration vers le robinet.

L’eau froide remplace ainsi l’eau chaude aspirée de la cuve. La température de l’ensemble est régulée par le thermostat. Un dispositif qu’on appelle groupe de sécurité limite la pression de l’eau froide qui arrive dans la cuve.

La résistance stéatite fabriquée en briques réfractaires est enveloppée dans de l’acier émaillé. Ce genre de matériel chauffe 200 litres d’eau en 6 heures. La stéatite ne subissant pas la cristallisation du calcaire, celui-ci ne détériore pas la résistance.

Entretien et précautions d’emploi

Les chauffe-eaux équipés de résistance stéatite et d’une anode ne requièrent plus qu’une maintenance d’appoint car ces composants permettent de protéger la cuve contre la corrosion.

L’entretien se résume ainsi au changement régulier de l’anode si elle est en magnésium car elle est sensible à l’électrolyse. Si elle est en titane, elle ne nécessite aucun entretien et c’est le grand avantage des chauffe-eaux dits ACI. Pour limiter les déperditions thermiques, il peut également être intéressant d’isoler le ballon d’eau chaude.

Les incidents de parcours

Les problèmes qui affectent généralement les ballons d’eau chaude sont pour la plupart réparables à peu de frais et ne sont pour certains cas que des incidents ponctuels :

  • le thermostat disjoncte, panne généralement due à la surchauffe, conséquence de l’entartrage de la résistance ;
  • le cumulus peut parfois faire disjoncter le compteur électrique, signe d’un problème à régler au niveau de la résistance ;
  • une fuite apparaît au niveau du groupe de sécurité, des raccords ou de la cuve : incident généralement dû à la dilatation de l’eau et peut n’être qu’anodin, résolu après serrage des raccords ;
  • le chauffe-eau qui fait du bruit est le signe d’un problème plus sérieux, généralement dû au dysfonctionnement du groupe de sécurité ou de l’entartrage de la résistance ;
  • l’eau chaude malodorante et sale est la conséquence de l’accumulation de sédiments charriés par l’eau à l’intérieur de la cuve. La solution est le nettoyage de la cuve.

Une maintenance régulière

Le détartrage est l’entretien essentiel à faire pour assurer une durée de vie longue au ballon d’eau chaude. Les opérations principales consistent à :

  • retirer l’ensemble du ballon,
  • nettoyer le réservoir sans utiliser de produit d’entretien ni d’éponge métallique,
  • nettoyer la résistance,
  • vérifier l’état de l’anode
  • déposer le gros joint d’étanchéité et nettoyer son emplacement,
  • repérer les éventuelles fissures sur le gros joint qu’il faudra changer au besoin.

Le groupe de sécurité

Le lancement de temps à autre du groupe de sécurité pour en vérifier le bon fonctionnement est également une précaution à prendre. Celui-ci est un élément qu’il faut installer car sa fonction est de contrôler en permanence la pression à l’intérieur du ballon d’eau chaude et un dispositif lui permet d’écouler le trop plein.

Les types de matériel

Une évolution incessante

Le ballon d’eau chaude électrique, comme tout produit technologique, connaît une évolution qui en améliore la qualité et les performances. Les normes désormais en vigueur ont orienté les fabricants vers des produits plus soucieux de la qualité de l’environnement et du développement durable. Ainsi, la résistance électrique n’est plus qu’une source d’appoint qui supplée l’énergie renouvelable.

Les produits de la nouvelle génération

La pompe à chaleur air/eau fait désormais son apparition et équipe les chauffe-eaux thermodynamiques (CET) ; les panneaux solaires, quant à eux, peuvent réaliser la plus grande part de la production d’eau chaude des logements.

Priorité à l’économie d’énergie

Le matériel est aujourd’hui programmable pour ne fonctionner que dans les plages horaires prévues par l’utilisateur. La principale particularité des ballons d’eau chaude de la nouvelle génération est le souci de réaliser le plus d’économie possible.

Ce souci d’économie intervient non seulement au niveau des factures mensuelles à payer mais aussi et surtout à l’échelle de la planète pour ne pas gaspiller l’énergie à laquelle ont droit les générations futures. Le réglage du thermostat s’affine pour le meilleur rendement possible pour contribuer à cette économie.

Comment fonctionne la chaudière à condensation ?

La chaudière à gaz à condensation est un système de chauffage performant rapide et rentable. Elle est la meilleure manière de réduire considérablement la consommation de gaz d’un foyer jusqu’à 35%. La chaudière à gaz à condensation est respectueuse de l’environnement. En plus, ce système de chauffage minorise l’émission de CO2 et évite également la consommation d’énergie avec le chauffage électrique.

La chaudière à gaz à condensation fonctionne d’une manière simple. La récupération de la chaleur latente présente dans la vapeur produite par les fumées permet de vos procurer un rendement jusqu’à 100%. D’après les experts, la chaudière à condensation va réduire votre consommation d’énergie à :

  • 30 à 40 % si vous avez un système de chauffage de plus de 15 ans
  • 15 à 20 % si vous avez une chaudière standard.

En Europe, la chaudière à gaz à condensation est la référence en matière d’économies d’énergie, qui suit la norme RT 2 012. Cette norme de réglementation thermique impose en fait un niveau BBC à toute construction neuve.

 

 

Comment fonctionne la chaudière à gaz à condensation ?

La chaudière à gaz à condensation fonctionne principalement avec les fumées de la combustion du gaz. Pour cela, le système de chauffage va utiliser les vapeurs avec le condensateur et offre la possibilité de préchauffer l’eau et va éviter la déperdition de la chaleur.

La combustion du gaz

Lorsque vous allumez la chaudière à gaz à condensation, le circuit va être chauffé par un brûleur. Le gaz va ainsi produire des fumées qui vont générer à leur tour des vapeurs d’eau d’une haute température. La chaudière va consommer le combustible et ne rejette aucune fumée toxique dans votre habitat.

L’évaporation des fumées

La chaudière à gaz à condensation va ensuite récupérer les fumées générées par la combustion et les refroidit. Cette « chaleur lente » est le responsable du bon rendement de ce système de chauffage et du bon fonctionnement du pourvoir calorifique inférieur ou PCI.

La condensation des fumées

La condensation des fumées effectuée par la chaudière à gaz, en partant de l’état gazeux à l’état liquide, va chauffer l’eau des radiateurs tempérée à 55°.

L’évacuation des condensats

La chaudière à gaz à condensation va effectuer l’évacuation des condensats. Ce rejet d’acides nécessite l’installation d’un conduit raccordé au PVC destiné à l’écoulement des eaux usées. Le conduit sera placé en bas du système de chauffage pour faciliter les condensats.

 

 

Les points forts de la chaudière gaz à condensation

En France, plus de 12 millions de foyers utilisent la chaudière à gaz à condensation, grâce à sa capacité moins énergivore. À part l’économie d’énergie, ce système de chauffage est également doté de plusieurs points forts.

Le respect de l’environnement

La chaudière à gaz à condensation garantit le respect de l’environnement grâce à sa capacité de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Des modèles pour chaque besoin

La chaudière à gaz à condensation est actuellement disponible en deux types de modèles.

  • Le simple service. Ce modèle est réservé au chauffage de l’habitat.
  • Le double service. Ce modèle est destiné le chauffage de l’habitation et de l’eau sanitaire. Ici, la chaudière à gaz à condensation est dotée d’un système de régulation.

Un équipement abordable

La chaudière gaz à condensation est facile d’installation et ne nécessite pas de travaux. L’équipement et les accessoires, en cas de panne, sont disponibles facilement dans le commerce et sont présentés avec des prix abordables.

Possibilité de subvention et d’aide avec la chaudière gaz à condensation

Si vous souhaitez acquérir une chaudière à gaz à condensation, il est possible de bénéficier de différentes subventions et des aides comme :

  • La TVA réduite. Vous pouvez bénéficier du taux réduit de TVA fixé à 5,5%.
  • Les primes énergies
  • Les aides de l’Anah ou l’agence nationale de l’habitat.
  • L’éco-prêt à taux zéro. Ce type de prêt ne peut être accordé que pour les logements construits avant le 1er janvier 1990.
  • Le crédit d’impôt. Le crédit d’impôt est fixé à 15 %. Toutefois, il peut être majoré à 25 % si vous effectuez plus de deux travaux.

Comment bénéficier de ces aides ?

Afin d’obtenir les aides pour l’achat et l’installation d’une chaudière à gaz à condensation, vous devez respecter quelques conditions, parmi lesquelles :

  • Votre logement doit être âgé de plus de deux ans.
  • Les travaux d’installation de la chaudière à gaz à condensation doivent être réalisés par une entreprise agréée. La facture d’installation doit mentionner la marque de la chaudière, le type et la nature des travaux spécifiques s’il y en a.
  • Les radiateurs et le plancher chauffant doivent être dimensionnés pour que la chaudière puisse condenser correctement.

Les étapes à suivre pour bénéficier des aides financières

Pour bénéficier des aides financières, il vous faut suivre plusieurs étapes :

  • D’abord, faites une demande de prime d’énergie en ligne ;
  • Envoyez ensuite une fiche de premier contact ;
  • Envoyez le devis de l’achat et de l’installation de votre chaudière à gaz à condensation ;
  • Envoyez une attestation de fins de travaux avec les factures établies par une entreprise agréée ;

L’installation la chaudière gaz à condensation

Comme déjà mentionné précédemment, il est facile d’installer soi-même sa chaudière gaz à condensation. Il est également possible de faire appel à des sociétés agréées pour éviter les différents risques y afférant.

Installer soi-même sa chaudière gaz à condensation

La chaudière gaz à condensation se fixe au mur. Il est alors important d’assurer le raccordement de chaque tuyau nécessaire à la conduite du gaz.

  • Coupez toute connexion avec une alimentation électrique.
  • Ceux qui ne disposent pas de ligne électrique destinée pour la chaudière à gaz doivent installer des branchements.
  • Déballez ensuite le système de chauffage et retirez le support métallique niché sur l’envers.
  • Désunissez le support de l’appareil.
  • Suivez ensuite toutes les indications inscrites sur la notice livrée avec la chaudière à gaz à condensation.

 

Faire appel à une entreprise agréée

Les installateurs de chaudière à gaz à condensation sont nombreux actuellement. Optez pour les entreprises labellisées RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Le chauffage gaz basse température

Tout savoir sur le chauffage gaz basse température

Un chauffage à gaz à basse température est un système de chauffage au rendement très élevé. Son principal atout est le fait de vous procurer d’importantes économies d’énergie. Ce type de chaudière à gaz va bruler le combustible et dégage par la suite une chaleur qui va faire monter la température de l’eau sanitaire dans toute la maison. Les fumées vont être rejetées à basse température. Ceci va permettre d’assurer un meilleur rendement.

 

Ce qui le différencie de la chaudière à condensation est la température et le prix. En effet, la chaudière basse température est le système de chauffage le moins cher du marché. Il convient très bien aux moyens et aux petits budgets. La chaudière basse température est économique. Par rapport à une chaudière classique, vous allez réaliser entre 10 à 15% d’économies sur vos factures.

 

 

Comment fonctionne le chauffage à gaz à basse température ?

Le chauffage à gaz à basse température fonctionne en réduisant la température des fumées de 120°C si les chauffages ordinaires affichent une température de fumées de 300°C. Ce système de chauffage va également chauffer l’eau sanitaire à 38°C. Cette température est considérable face à celle affichée par les anciens chauffages qui est à 70°C. Pour assurer un meilleur rendement, il est nécessaire d’associer le chauffage à gaz à basse température avec des planchers chauffants ou des radiateurs.

 

Les brûleurs

Comme tout système de chauffage, celui à gaz à basse température fonctionne principalement avec des bruleurs. De ce fait, l’eau va être chauffée et diffusée le long des tuyaux afin d’alimenter les radiateurs. L’eau va être chauffée à 50°C. Votre chauffage va alors consommer moins de gaz, d’où son potentiel à contribuer à l’économie d’énergie.

 

L’évacuation des fumées

Le chauffage à gaz à basse température va générer la production de fumée. C’est d’ailleurs le cas de tous les systèmes de chauffage. Pour assurer la protection contre l’humidité, un tuyau va canaliser les fumées. Ces dernières seront ventousées à l’extérieur de la maison.

 

 

Comment choisir un chauffage à gaz à basse température ?

Il est temps de choisir de chauffage et vous ne savez pas quel modèle est adapté le mieux à vos besoins ? Voici quelques critères pour résoudre cette question.

 

Les types de chauffage à gaz à basse température

Il existe deux types de chauffage à gaz à basse température. Ici, le choix va uniquement dépendre de votre habitation.

  • Le chauffage à gaz à basse température au sol est destiné pour ceux qui possèdent un garage, un sous-sol ou bien une buanderie. Ce système de chauffage occupe en fait une place considérable au sol et nécessite une pièce non encombrée.
  • Le chauffage à gaz à basse température mural est plus esthétique, mais nécessite également un espace considérable, dans une salle d’eau, dans une buanderie ou dans un couloir.

 

La capacité du chauffage à gaz à basse température

La capacité du chauffage à gaz à basse température est importante dans le choix de l’appareil. Elle va dépendre en fait de l’utilisation de la machine : va-t-elle servir uniquement de chauffage central ou en plus de cela, elle va assurer la production d’eau chaude pour la maison ? Optez alors pour :

  • Le chauffage à gaz à basse température à simple service si vous souhaitez que l’appareil s’occupe uniquement du chauffage central de votre habitation.
  • Le chauffage à gaz à basse température à double service ou mixte si en plus d’être le chauffage central, il va produire de l’eau chaude pour toute la maison.

 

 

Les mesures énergétiques du chauffage à gaz à basse température

Une fois que vous avez choisi le modèle ainsi que la capacité du chauffage à gaz à basse température, passez maintenant à sa capacité énergétique. Il en existe trois types :

  • Le chauffage à gaz à basse température instantanée. Ici, l’appareil va fonctionner avec un échangeur de chaleur, tout en limitant la quantité d’eau chaude sanitaire disponible. Vous allez alors bénéficier de l’eau chaude instantanément.
  • Le chauffage à gaz à basse température à micro-accumulation est doté d’un ballon d’eau chaude qui est déjà incorporé dans l’appareil. Contrairement au chauffage à gaz à basse température instantanée, vous allez disposer d’une réserve d’eau chaude en permanence.
  • Le chauffage à gaz à basse température à accumulation est également surmonté d’un petit ballon d’eau chaude, mais avec une capacité plus importante. Vous allez disposer en permanence de l’eau chaude de 50 à 200 litres.

 

 

Choisir la puissance du chauffage à gaz à basse température

La puissance du chauffage à gaz à basse température est un élément clé qu’il ne faut pas négliger. La puissance dépend de votre logement.

  • Pour un habitat inférieur à 100 m², la puissance du chauffage à gaz à basse température peut être fixée entre 12 et 20 KW pour un chauffage à simple service. Pour un chauffage à double service, optez pour une puissance de 23 à 28 KW.
  • Pour un habitat inférieur à au-delà de100 m², la puissance du chauffage à gaz à basse température doit être entre 18 et 25 KW pour un chauffage à simple service. Pour un chauffage mixte, la puissance peut aller entre 25 et 35 KW.

Les points forts et les points faibles d’un chauffage à gaz à basse température

Les points forts d’un chauffage à gaz à basse température

  • Le chauffage à gaz à basse température assure une importante économie d’énergie dans tout l’habitat.
  • Il est proposé avec un prix abordable, d’où tous les foyers peuvent en bénéficier, quel que soit le montant de leurs revenus. Le prix sur le marché varie entre 850 à 1500 euros, variant du modèle et des capacités.
  • Le chauffage à gaz à basse température est esthétique.

Les points faibles d’un chauffage à gaz à basse température

  • Le chauffage à gaz à basse température est esthétique, mais encombrant. Il nécessite un volume important pour être fixé, que ce soit au sol ou bien au mur.
  • L’appareil est moins performant que le chauffage à gaz à condensation. Si chauffage à gaz à basse température économise de l’énergie à 90%, celui à condensation économise jusqu’à 110%.

Tout ce qu’il y a à savoir sur le ballon d’eau chaude

Le chauffe-eau, qu’on appelle aussi cumulus ou encore ballon d’eau chaude, est désormais un accessoire incontournable dans les foyers. Electrique ou à gaz, ce matériel peut donner son plein rendement pour le confort des ménages.

 

Description du matériel

Les pièces maîtresses du ballon d’eau chaude

Cet accessoire est autonome et facile à installer. Il est principalement constitué :

  • d’une cuve en acier émaillé ou inoxydable,
  • d’une résistance électrique (pour les modèles électriques)
  • d’un brûleur (pour les modèles à gaz)
  • d’un thermostat de régulation de la température d’eau, le tout recouvert d’une carrosserie  de protection, qu’on appelle aussi jaquette.

 

 

Aspects techniques et fonctionnels

A l’intérieur de cette carrosserie et englobant les composants sus mentionnés, il y a une couche d’isolation, généralement en mousse de polyuréthane, ainsi que le dispositif d’arrivée d’eau froide et de départ d’eau chaude. Sur certains modèles, il peut y avoir une anode anti-électrolyse.

Les modèles électriques peuvent indifféremment être installés au sol, disposés sur un socle, montés verticalement ou horizontalement, accrochés au mur ou au plafond suivant la place disponible et les préférences de chacun.

Comment choisir son ballon d’eau chaude ?

Du fait de l’incidence pécuniaire que l’eau chaude sanitaire représente dans le budget familial – de l’ordre de 15% de la facture énergétique d’un logement – il y a lieu d’apporter le plus grand soin dans le choix du matériel à acheter. Les critères qui devraient primer sont entre autres :

  • le confort que doit fournir cet accessoire dans lequel on doit investir. L’idée est de pouvoir bénéficier de l’eau chaude à volonté, tout en tenant compte du coût du ballon d’eau chaude également;
  • l’économie qu’il faut générer dans les factures du mois ;
  • la praticité, en ce sens, que le matériel doit être conforme aux besoins de la famille, à l’agencement du local où il est installé et au rendement qu’on attend de lui ;
  • la durée de vie qui est doit être proportionnelle à l’importance de l’investissement qu’on fait.

Il va sans dire que l’espace dont on dispose dans la maison entre également en ligne de compte pour pouvoir décider s’il faut opter pour un modèle vertical, horizontal, mural ou au sol. Les appareils horizontaux ont la particularité plus d’espace par rapport aux chauffe-eaux verticaux. L’estimation commune est que le chauffe-eau doit produire environ 40 litres par jours par personne. Si le ballon d’eau chaude est trop petit, le confort du ménage s’en ressentira ; un ballon surdimensionné entraînera non seulement des pertes pécuniaires mais aussi un gaspillage d’énergie.

Il y a également à choisir entre un ballon d’eau chaude au gaz ou un ballon d’eau chaude électrique. Ce dernier semble avoir la cote dans la mesure où il est plus facile à installer et le coût plus abordable, de l’ordre de 200 euros à 1500 euros avec des capacités allant jusqu’à 500 litres.

Le fonctionnement d’un ballon d’eau chaude

Un principe simple

Le principe du fonctionnement d’un ballon d’eau chaude repose sur l’eau de la cuve chauffée par une résistance électrique ou par le brûleur de gaz. Pour les modèles électriques, le schéma est le même que pour la bouilloire électrique.

Bien-être et économie d’énergie

Il faut dire que les avancées technologiques ont aujourd’hui réalisé des prouesses telles que divers accommodements qui jouent en faveur du confort et du bien-être de l’utilisateur. Le thermostat permet de faire une économie conséquente d’énergie, tout comme les possibilités de programmation pour indiquer une absence pendant un certain temps.

Mécanisme pour avoir de l’eau chaude

Le système consiste en une cuve fermée dans laquelle une résistance électrique régulée par un thermostat chauffe l’eau qui arrive. Le thermostat coupe l’alimentation électrique quand la température de l’eau atteint celle requise.

Le trajet de l’eau

L’eau froide sous pression remplace l’eau chaude qui se déverse dans le robinet. L’ouverture du robinet provoque deux effets dans le ballon. Le déversement de l’eau chaude de la partie du ballon où s’accumule l’eau chaude et le remplissage de la partie basse que doit chauffer la résistance jusqu’au rééquilibrage des pressions des deux parties.

Un réglage progressif du thermostat

Le réglage du thermostat est à faire manuellement pendant les premiers temps d’essai afin d’avoir la température voulue.

Réserve effective d’eau chaude

Un simple branchement dans la prise permet de répondre aux besoins d’eau chaude sanitaire de la maison et on peut visionner en en temps réel la quantité d’eau chaude disponible. Le principe du thermostat rend possible l’économie d’énergie.

Le ballon fait fonction d’accumulateur d’eau chaude sanitaire, chauffe l’eau pendant les périodes creuses et la restitue, ensuite, tout au long de la journée.

Les limites du chauffe-eau

Le ballon d’eau chaude distribue l’eau chaude à la grande satisfaction de la maisonnée mais il faut savoir que l’eau est sa principale ennemie. Trop douce, celle-ci entraîne une corrosion rapide la cuve tandis qu’une eau dure endommage la résistance. Un certain nombre de problèmes peuvent également survenir au niveau du ballon d’eau chaude :

  • l’eau qui provient du ballon d’eau chaude est malodorante, voire sale du fait de l’accumulation de sédiments dans la cuve et celle-ci est corrodée.
  • le ballon d’eau chaude fait disjoncter le compteur électrique
  • le thermostat disjoncte du fait de la surchauffe, cas visible quand la résistance est entartrée,
  • la résistance blindée est au contact avec de l’eau, ce qui l’expose à la couche de tartre qui se dépose vite et pose problème aux échanges de température.

Recherche de rendement plus élevé

Le chauffe-eau thermodynamique a l’avantage de respecter l’environnement. Constitué de deux élements :

  • un ballon d’eau chaude
  • une pompe à chaleur.

Le chauffe-eau utilise l’énergie présente dans l’air ambiant, c’est ainsi qu’on l’installe dans des locaux suffisamment large mais non chauffés, tels que les sous-sols ou les garages.  L’économie est considérable et on estime le gain à une échelle de trois mais le coût  à l’installation est d’environ 2700 euros.

Précautions d’utilisation

Il faut adjoindre un groupe de sécurité au système de production d’eau chaude sanitaire. L’eau en se chauffant se dilate et peut provoquer des fuites au niveau des joints. C’est là qu’intervient le groupe de sécurité qui contrôle en permanence la pression à l’intérieur du ballon et en extrait le trop-plein.

Détartrer régulièrement le chauffe-eau est une garantie de longévité et d’absence de pannes sans omettre l’économie d’énergie.

Quel budget pour le chauffage au gaz ?

Vous souhaitez installer un système de chauffage dans votre habitat ? Il est alors important de définir le budget y afférant afin de vous préparer aux différents coûts au niveau :

  • Du prix de l’appareil lui-même
  • Le prix de l’installation
  • Le prix des accessoires y afférant.

Le prix du chauffage va en fait dépendre de plusieurs critères et surtout de l’appareil et du type d’équipement nécessaire à son installation. À côté des dépenses courantes, le chauffage est l’un des frais les plus importants des charges d’une famille. Afin de faire une analyse correcte de vos futures dépenses, il est primordial de tenir compte du prix d’achat et d’entretien.

 

 

Les prix des systèmes de chauffage central au gaz

Pour le système de chauffage central au gaz, les prix sont très différents sur le marché. Tout va dépendre de la marque de l’appareil, de sa capacité énergétique et de son rendement.

La chaudière

Le prix de la chaudière dépend principalement de sa source d’énergie.

  • La chaudière à bois va de 2 000 à 20 000 euros
  • La chaudière à gaz va de 1 500 à 8 000 euros
  • La chaudière à fioul est fixée entre 3 000 à 9 000 euros.

La pompe à chaleur

  • La pompe à chaleur en Aérothermie va de 5 000 à 16 000 euros.
  • La pompe à chaleur en Géothermie va de 9 000 à 21 000 euros.
  • La poêle chaudière va de 3 000 à 21 000 euros.

La cheminée

Pour acheter une cheminée, prévoyez entre 200 à 500 euros pour celle qui va assurer la distribution de chaleur. La cheminée récupératrice d’eau va de 300 à 1 600 euros.

 

 

Le prix des systèmes de diffusion

Avec le prix du chauffage, vous devez également calculer le prix des systèmes de diffusion.

Les radiateurs

  • Les radiateurs électriques coûtent entre 2 000 et 2 300 euros selon la marque et le modèle.
  • Les radiateurs à eau coûtent entre 1 500 et 1 600 euros selon la marque et le modèle.

Le chauffage au sol

  • Le chauffage au sol électrique va de 40 à 50 euros le m².
  • Le chauffage au sol à eau coûte entre 60 à 120 euros le m².

Le chauffage au plafond va de 60 à 100 euros le m² et enfin le chauffage mural va de 100 à 120 euros le m².

 

 

Les aides financières pour l’achat et l’installation d’un chauffage au gaz

En installant un chauffage à gaz, vous allez réaliser une économie d’énergie. Alors, il est possible de bénéficier des aides et des subventions destinées pour l’achat et l’installation de votre système de chauffage. Vous disposerez alors du crédit d’impôt, de la TVA réduite et de l’éco prêt à taux 0. Le but de l’État et de tous ses partenaires vise à réduire la consommation d’énergie dans les ménages français. De ce fait, chacun pourra profiter d’une facture d’énergie raisonnable. Le second but reste la diminution des émissions de gaz à effet de serre qui est mauvais pour la santé et pour l’environnement.

 

 

Le crédit d’impôt pour l’achat et l’installation d’un chauffage au gaz

Le crédit d’impôt est une sorte de financement accordé par l’État. Il est octroyé afin de permettre aux ménages français de se procurer des équipements utiles dans leur vie quotidienne. Concrètement, le crédit d’impôt est délivré sous forme de déduction fiscale pour toutes les personnes imposables. Si tel n’est pas le cas, il peut être délivré sous forme de chèque du Trésor Public.

 

Le montant du crédit d’impôt

  • Le crédit d’impôt est plafonné à 8 000 euros pour une personne célibataire.
  • Le financement est fixé aux environs de 16 000 euros pour un couple.
  • Si le couple a une personne à charge, le crédit d’impôt augmentera à 400 euros.

 

Le montant du crédit d’impôt est révisé tous les 5 ans. Si vous faites des dépenses concernant votre chauffage (achat d’équipement, installation de matériel, etc.), le crédit sera renouvelé.

 

Le crédit d’impôt et le matériel de chauffage

Concernant l’achat de vos matériels pour le chauffage, le crédit d’impôt va financer :

  • L’achat de tous les matériels auprès d’un professionnel reconnu garant de l’environnement ou RGE
  • La pose de tous les matériels doit s’effectuer par un professionnel RGE
  • Les mains-d’œuvre afférant à l’installation du chauffage
  • L’achat d’une chaudière à micro cogénération gaz
  • L’achat d’un de chauffage biomasse ou bois
  • L’achat d’une pompe à chaleur
  • L’achat d’un appareil de régulation
  • La programmation du chauffage
  • L’achat des équipements de raccordement
  • L’achat de fourniture d’ECS fonctionnant à l’énergie hydraulique

 

 

La TVA réduite pour l’achat et l’installation d’un chauffage au gaz

Il est possible de bénéficier de la TVA réduite pour l’achat et l’installation d’un chauffage au gaz. Au lieu d’être taxé à 20 %, vous allez obtenir une réduction considérable jusqu’à un taux de TVA de 5,5% qui va s’appliquer sur l’achat du matériel et de la main d’œuvre.

Les conditions pour obtenir la TVA réduite

Pour bénéficier de la TVA réduite, il existe quelques conditions :

  • Vous devez être la propriétaire de votre habitat. Il est également possible de bénéficier de cette taxe extraordinaire si vous occupez une maison, sans être propriétaire, mais à titre gratuit.
  • La maison doit être construite depuis plus de deux ans.
  • L’achat de tous les matériels et l’installation du chauffage doivent s’effectuer par un professionnel RGE.

L’éco-prêt à taux zéro

L’éco-prêt à taux zéro est accordé par les banques partenaires de l’État pour tous ceux qui souhaitent obtenir le chauffage. Ce type de prêt peut aller jusqu’à 30 000 euros sans un seul centime d’intérêt de remboursement. Pour l’obtenir, votre logement doit être construit avant 1 990. Aussi, l’habitat doit être occupé comme étant une résidence principale. La condition principale d’obtention du prêt à taux zéro est que l’achat de tous les matériels pour le chauffage doit s’effectuer auprès d’un professionnel qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement) ainsi que son installation. Tout le monde peut bénéficier d’un éco prêt à taux zéro. Il ne nécessite aucune condition de ressources.

Entretien du chauffage au gaz 

Vous venez d’acquérir un chauffage au gaz ou vous en disposez déjà ? Sachez qu’il est important, voire primordial de l’entretenir correctement. En effectuant régulièrement des entretiens, vous bénéficierez de plusieurs avantages.

  • Vous serez couvert en cas de sinistre. Vos assureurs vont demander l’attestation d’entretien du chauffage au gaz.
  • Vous ne négligez pas votre sécurité. En effet, en entretenant votre chauffage au gaz, vous pouvez détecter très vite s’il y a des fuites de monoxyde de carbone.
  • Avec un bon entretien, vous prolongez la vie de votre chauffage au gaz et vous évitez par la même occasion les risques de panne.

D’ailleurs, la règlementation sanitaire en France qui date de 1978 oblige une visite et un entretien des chauffages au gaz par un plombier professionnel agréé par l’État. Cet expert doit être certifié PG ou Professionnel du Gaz naturel ou propane.

Pourquoi entretenir un chauffage au gaz annuellement ?

Il est nécessaire d’entretenir un chauffage au gaz tous les ans pour minoriser les risques d’accident causés par les installations défaillantes. Si vous n’entretenez pas annuellement votre appareil, votre assureur ne vous couvrira pas en cas de sinistre.

Éviter les accidents domestiques

L’entretien du système de chauffage a pour principal but d’éviter les accidents domestiques comme l’intoxication au monoxyde de carbone ou pire les incendies. Sachez que le monoxyde de carbone est difficilement détectable parce qu’on ne peut pas le voir ni sentir son odeur.

Avoir la tranquillité d’esprit

En dehors de ce principal but de l’entretien annuel du chauffage au gaz, vous aurez une tranquillité d’esprit face aux risques qu’il peut y avoir en cas d’installation défectueuse.

 

Comment entretenir un chauffage au gaz annuellement ?

L’entretien du chauffage au gaz doit se faire obligatoirement tous les ans. Vous devez alors faire appel à un plombier professionnel agréé PG.

Les étapes de l’entretien d’un chauffage au gaz annuellement

L’entretien d’un chauffage au gaz doit s’effectuer annuellement pour éviter les risques qu’un foyer peut rencontrer au quotidien. Il est nécessaire de connaitre les étapes qui vont être réalisées par le plombier professionnel.  L’entretien annuel du chauffage au gaz comprend :

  • Le nettoyage de tout l’intérieur de l’appareil
  • L’inspection de chaque dispositif de sécurité et de régulation du chauffage
  • Le nettoyage du brûleur
  • L’inspection de la combustion
  • Le contrôle de la bonne marche de la température
  • Le contrôle de la bonne marche de la teneur en CO2 des fumées produites par le chauffage au gaz.

L’attestation de visite

Puisque l’entretien annuel de votre chauffage au gaz va être réalisé par un professionnel, il va vous délivrer une attestation officielle. Ce document va vous permettre de bénéficier de plusieurs aides et subventions proposées par l’État tel que l’éco prêt à taux 0, le crédit impôt ou encore l’ANAH. L’attestation de visite annuelle du chauffage au gaz comprend :

  • Les détails des entretiens réalisés par le plombier professionnel
  • Le taux de Monoxyde de Carbone détecté par l’expert
  • Le diagnostic environnemental et énergétique de votre chauffage au gaz, comprenant l’émission de gaz polluant.

 

Dans quelle période de l’année dois-je entretenir mon chauffage au gaz ?

L’entretien annuel d’un chauffage au gaz est préconisé pour éviter plusieurs accidents ménagers. Mais la question se pose : quelle est la période propice pour l’entretenir dans l’année ? Eh bien, les experts conseillent l’été.

Pourquoi choisir la période estivale ?

  • En été, les professionnels qualifiés pour entretenir des chauffages au gaz sont moins sollicités
  • Le chauffage au gaz fonctionne moins en été et les diagnostics sont plus fiables

Où trouver un professionnel pour entretenir un chauffage au gaz ?

Aujourd’hui, il est simple de trouver rapidement un plombier professionnel qualifié PG ou Professionnel du Gaz naturel ou propane. Il suffit de vous rendre dans un site spécialisé dans le domaine pour avoir toute une liste de plombier. Pour mieux vous aider dans votre choix, suivez les discussions dans les forums pour connaitre le meilleur plombier.

Quel est le prix de l’entretien d’un chauffage au gaz ?

Le coût de l’entretien d’un chauffage au gaz varie selon la région dans laquelle vous vous trouvez. Toutefois, compte au minimum 120 à 150 euros pour l’entretien et le ramonage du conduit de fumée. D’après l’ADEME ou l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, la vérification de votre chauffage au gaz annuelle permet encore d’économiser jusqu’à 12% d’énergie.

Est-ce que je bénéficie d’une aide pour l’entretien du chauffage au gaz ?

L’entretien annuel de votre chauffage au gaz ne permet pas de bénéficier d’une aide financière. En fait, les financements et les subventions initiées par l’État concernent uniquement l’achat et l’installation du chauffage au gaz et d’autres systèmes de chauffage. Encore, l’achat doit être réalisé auprès d’un professionnel ainsi que l’installation. D’ailleurs, pour bénéficier des aides et des subventions, vous devez présenter vos factures signées par un professionnel.

 

 

Des gestes simples pour entretenir le chauffage au gaz au quotidien

Comme dit précédemment, l’entretien annuel du chauffage au gaz doit s’effectuer par un professionnel agréé. Toutefois, il est permis, voire préconisé d’effectuer de temps à autre un petit entretien, sans technicité, pour préserver votre chauffage.

Pourquoi entretenir mon chauffage au gaz ?

Vous pouvez réaliser vous-même de temps à autre des petits gestes simples pour maintenirvotre chauffage au gaz. N’hésitez pas à demander au plombier professionnel lors de son passage chez vous comment entretenir votre appareil en attendant sa prochaine visite. Reportez-vous à ses instructions. Un petit entretien quotidien donnera une longue vie à votre appareil. Puisque le chauffage va être en bon état, vous ne dépenserez pas beaucoup de sous pour l’entretien annuel.

Les étapes pour entretenir le chauffage au gaz

Pour entretenir votre chauffage au gaz :

  • coupez toute alimentation électrique ;
  • dépoussiérez l’extérieur de votre chauffage au gaz à l’aide d’un chiffon imbibé d’eau savonneuse ;
  • séchez votre appareil à l’air ;
  • une fois bien sec, passer un coup de chiffon propre à votre chauffage au gaz.

Il est important de savoir qu’il est déconseillé de toucher l’intérieur de l’appareil pour éviter tout dysfonctionnement.

Comment et pourquoi isoler son ballon d’eau chaude ?

Isoler le ballon d’eau chaude vous permet de limiter les déperditions thermiques. Cette initiative peut apporter une nette amélioration dans le rendement du chauffe-eau. De ce fait, elle peut  avoir un impact bénéfique dans votre budget familial en réduisant vos factures mensuelles, notamment dans la rubrique énergie. Composante essentielle dans le confort de la maison, le ballon d’eau chaude mérite que vous vous en occupiez pour qu’il donne son plein rendement.

 

La composition d’un ballon d’eau chaude

Un élément essentiel du confort

Le ballon d’eau chaude ou appareil à accumulation est un dispositif qui stocke l’eau chauffée dans un réservoir confiné. Il est constitué par un certain nombre d’éléments qui se combinent. Cet ensemble d’éléments forment pour sa part un véritable système qui, s’il fonctionne bien, apporte le confort dans la maison.

Description du matériel

 

Que trouve-t-on dans un ballon d’eau chaude ?

  • La cuve : c’est le premier élément indispensable qui compose le ballon d’eau chaude. Elle est fabriquée en acier émaillé ou inoxydable.
  • La résistance électrique : pièce installée à la base de la cuve, elle constitue l’élément fondamental du système. Cette résistance peut être :
    • une résistance stéatite : elle est enveloppée dans un fourreau et n’est pas en contact direct avec l’eau, ce qui la protège des dépôts calcaires ;
    • une résistance immergée ou blindée : elle est en contact direct avec l’eau, ce qui l’expose aux dépôts calcaires
  • L’arrivée d’eau froide : un conduit, au même niveau que la résistance amène l’eau froide dans la cuve ;
  • le départ d’eau chaude : un conduit dont le bout se situe dans la partie haute de la cuve. Il a pour fonction d’aspirer l’eau chaude et l’évacue vers le robinet ;
  • un thermostat : appareil de régulation de la température protégé dans un boîtier qui constitue le socle de la cuve pour les appareils verticaux ;
  • une mousse isolante, généralement du polyuréthane, recouvre la cuve et son contenu et l’isole de la paroi de la jaquette.
  • un groupe de sécurité hydraulique : dispositif destiné à contrôler et réguler la pression à l’intérieur de la cuve ;
  • une carrosserie de protection laquée qu’on appelle aussi jaquette.

 

Les matériaux isolants

L’isolation du ballon d’eau chaude peut se faire à l’aide de divers matériaux isolants dont les performances ne sont pas les mêmes tout comme leurs prix :

  • la laine de verre : elle a l’avantage d’être bon marché ; matériau léger, elle est facile à mettre en place et ne présente pas de menace pour la santé humaine ;
  • la laine de roche : matériau léger, elle est facile à mettre en place et recyclable, elle ne présente pas, elle non plus, de menace pour la santé humaine ;
  • l’ouate de cellulose : quoique bon marché n’est pas sans risque parce que les produits pour la rendre ininflammable peuvent avoir des effets sur l’appareil respiratoire de celui qui l’installe
  • le polyuréthane : de résistance mécanique élevée, il a une bonne résistance à l’humidité mais provoque une irritation en cas de contact prolongé. De plus il dégage un gaz toxique en cas d’incendie.

 

Comment isoler son ballon d’eau chaude

Quand procéder à l’isolation ?

Quand le chauffe-eau se trouve dans une pièce froide ou quand il est chaud quand on le touche, il est temps d’effectuer son isolation. Ainsi, la précaution à prendre serait de ne pas installer le chauffe-eau dans la cave ou dans le garage.

Pose de l’isolant

Après avoir pris soin de bien mesurer les différentes parties du ballon d’eau chaude avec un mètre ruban, découpez l’isolant aux dimensions de l’appareil et faire un enroulement posé de la cuve. Prenez soin de découper l’isolant en contournant les conduites d’arrivée et de départ d’eau.

Eviter le pont thermique

A la fin de l’opération, le chauffe-eau aura pris l’aspect d’un appareil bien emmitouflé qui ne laissera aucune opportunité au pont thermique d’apparaître ; le pont thermique étant la faille qui empêche l’isolation d’être entièrement effective.

Le placard, un isolant préexistant

Installer le ballon d’eau chaude dans un placard peut tout aussi bien être une isolation efficace. Vous aurez pris soin de supprimer la partie basse du placard en prévision des travaux d’entretien à venir au niveau du groupe de sécurité.

Ce dispositif pourra ainsi évacuer les fuites d’eau vers l’extérieur sans imbiber le placard. Il ne reste alors plus qu’à tapisser chacune des faces intérieures du placard avec l’isolant et colmater ainsi les éventuels interstices du bois du placard.

Isolant préfabriqué

Le commerce met désormais à disposition des utilisateurs des couvertures isolantes adaptées à des réservoirs de gros calibres, de 150 à 225 litres. Ces isolants préfabriqués ne nécessitent plus que quelques ajustements pour les adapter de façon optimale aux formes de l’appareil à recouvrir.

Pourquoi isoler son ballon d’eau chaude

Isoler pour économiser

Isoler le ballon d’eau chaude, c’est vous éviter que les déperditions thermiques ne viennent alourdir les dépenses énergétiques. Investir dans les travaux et les matériaux d’isolation du cumulus est de ce fait, une initiative que vous pourriez prendre pour des considérations à court terme – économie dans les factures énergétiques à payer – et pour une vision à long terme – ne pas gaspiller des ressources énergétiques auxquelles les générations futures ont droit.

Eviter les solutions rapides mais dommageables

Dans cette optique d’environnement sociétal, vous aurez soin à n’utiliser aucun matériau contenant des composés nocifs tels que l’hydrochloro-fluorocarbones (HCFC), le chlorofluorocarbone (CFC) ou des composés organiques volatiles (COV) pour leur impact avéré dans le phénomène d’effet de serre et de dégât pour la couche d’ozone.

Réduire l’attente

Les pertes viennent généralement du transfert thermique au niveau des connexions hydrauliques. Certains calculs ont montré que le fait de recouvrir le ballon d’eau chaude peut réduire les pertes en attente à moins de 25 watts. Il faut savoir, en effet, que le trajet de l’eau chaude dans la tuyauterie provoque une perte en calories non négligeable qui fait qu’on doive attendre un certain temps avant que l’eau ne retrouve la température voulue. Il serait tout à fait indiqué d’installer le chauffe-eau le plus près possible de la salle de bain afin de réduire l’importance des canalisations.